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3, 2 ,1... Bougez !!!

Notre corps est une machine. Une belle machine de guerre où chaque pièce a une fonction. Tout a une place et un sens. Et pourtant, nous sommes nombreux et nombreuses a parfois l’oublier. A s’empiffrer, à fumer, à boire de l’alcool de manière déraisonnable. Et à accumuler les heures de travail qu’on amène parfois jusque dans le lit, tard le soir.

Les entreprises qui offrent un encadrement sportif ou qui encouragent le sport de ses employés ont tout compris...

Article thématique

  • Le sport pour fédérer les équipes... et rendre les gens heureux!

    La coupe du monde, le Tour de France ou encore Wimbledon. L’été met le sport à l’honneur. En entreprise, ce n’est pas forcément toujours le cas. Et pourtant, les bénéfices du sport sont nombreux. Et durables. Petit tour d’horizon.

    Tout le monde s’accorde sur un point, pratiqué avec modération, le sport est excellent pour la santé. Ses bienfaits physiques sont nombreux : il renforce le cœur et régule la tension, il prévient les problèmes vasculaires, accroît le capital osseux, participe au maintien du capital musculaire, permet de mieux respirer …
    Ses bienfaits mentaux sont également importants : il améliore les performances intellectuelles, facilite l’évacuation du stress, procure une sensation de bien-être et favorise un bon sommeil.
    Les bienfaits sociaux du sport peuvent également être mis en avant : il enseigne des valeurs éducatives, crée du lien interpersonnel et gomme les barrières sociales. Face à tous ces bénéfices, certaines entreprises ont décidé d’amener le sport au cœur même du lieu de travail. Objectif ? Rendre les employés plus heureux, mais pas que : augmenter la rentabilité, les rapports entre collègues et lutter contre l’absentéisme sont également au programme.

    Est-ce que ça marche?

    Toutes les études qui existent le démontrent largement : le sport est bon pour la santé des employés mais aussi pour le résultat opérationnel de leur entreprise. En 2017, une enquête réalisée pour le Comité national olympique et sportif français et le Medef (Mouvement Des Entreprises De France), a démontré qu’un employé sédentaire qui se met à l’activité physique plus ou moins importante améliore sa productivité de 6 à 9%. L’institut d’études Goodwill estime pour sa part que ce gain peut avoir jusqu’à près de 14% d’impact positif sur le résultat net d’une entreprise réalisant 20 millions de chiffre d’affaires. Et en termes d’absentéisme, la recette sportive est aussi miraculeuse : Siemens au Pays-Bas a par exemple constaté une baisse de 2 % de l’absentéisme de ses employés 6 mois après avoir implanté une salle de sport en interne.


    Pour qui ?

    A priori, s’équiper d’une salle de sport peut sembler coûteux pour une société. L’achat du matériel, l’entretien de la pièce de sport, les factures d’éventuels coachs… freinent parfois les CEO qui ont envie de passer le pas. Il n’est pourtant pas nécessaire d’être une multinationale ou de compter des centaines de travailleurs pour avoir sa propre salle de sport. Plusieurs formules existent. Certaines salles s’ouvrent à des externes moyennant un paiement. Parfois, la salle est une simple cour ou un entrepôt où un professeur vient quelques heures par semaines pour une leçon de yoga ou de fitness. Le sport en entreprise peut aussi passer par l’implémentation de programmes qui ne demandent pas d’investir dans une salle. C’est le cas du programme « Start to run » qui réunit les employés qui souhaitent courir une ou deux fois par mois. Il existe aussi la possibilité d’organiser régulièrement des randonnées à vélo le weekend ou des mini-tournois de beach tennis, de pétanque ou de volley. Enfin, le lien entre le sport et l‘entreprise peut se faire par l’intervention de l’employeur dans un abonnement dans une salle privée.

    Le potentiel en Belgique?

    De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont peut-être les plus braves mais pas nécessairement les plus sportifs. Une offre sportive via le travail pourrait sensiblement changer la donne mais elle serait surtout d’autant plus appréciée qu’un Belge sur 5 dit ne pas faire de sport à cause du boulot. C’est en effet le résultat d’une enquête réalisée récemment en Belgique par une grande chaîne de Fitness. En cause, le manque de temps pour 14 % des sondés, la fatigue générale (12 %), Le retour trop tardif après le travail (11 %), le manque d’envie (11 %), la fatigue après le travail (10 %).

    On le voit, le retour trop tardif du travail et la fatigue liée à ce dernier cumulent à eux deux 21 % des raisons pour ne pas exercer une activité physique. Le potentiel chez nous est donc important. Dernier point intéressant, les enquêtes d’opinion le démontrent, en termes d’image, une entreprise dite « sportive » est plus attractive. Elle est vue comme « jeune, positive et responsable ». 

Inspirations

  • 10 bonnes raisons de s’y mettre

    Il y a probablement 1 000 bonnes raisons de se mettre au sport en entreprise. Les Echos en pointent 10. Parmi celles-ci, nous en retenons 4 essentielles : le gain de productivité, la chute de l’absentéisme, le bien-être des employés et enfin … les contacts sociaux créés entre collègues.

    1. Créer une dynamique entrepreneuriale

    2. Générer plus de cohésion d'équipe

    3. Instaurer une culture de la performance

    4. Améliorer la productivité

    5. Gérer le stress

    6. Baisser le nombre des arrêts maladies

    7. Attirer de futurs candidats

    8. Faciliter l'intégration dans l'entreprise

    9. Doper le mental des collaborateurs

    10. Développer le sentiment d'appartenance à l'entreprise

     

    Décathlon a interrogé 1 000 travailleurs pour avoir leur opinion sur le sport en entreprise. Une très grande majorité aimerait avoir plus de sport sur le lieu de travail. Ces travailleurs regrettent ainsi le manque de temps dont ils disposent pour faire du sport et invitent les entreprises à avoir des infrastructures post-sport (douches ou espace pour se rafraichir…) voir même, leur offrir un véritable encadrement pendant les séances.
    Leurs motivations premières pour avoir du sport en entreprise sont : décompresser, être en forme, perdre du poids, renforcer la cohésion d’équipe.

    Source

  • Un potentiel interne important

    Il existe peu de grandes études ou de sondages récents sur le sport en entreprise. La dernière date d’il y a un an et a été réalisée par la chaîne Décathlon. Objectif : demander directement aux salariés ce qu’ils en pensaient. Une étude réalisée auprès de plus de 1 000 personnes qui a mis en avant certains points importants comme le fait que 38% des employés deviendraient sportifs si l’entreprise était équipée pour.

    En Suède, certaines entreprises suédoises ont rendu le sport obligatoire pour leurs salariés.

    C'est le cas pour les salariés de la marque de vêtements de sports Björn Borg du nom de l’ancienne star de tennis. Tous les vendredis, ils sont obligés de suivre des cours de Fitness, ce qu’ils considèrent comme une chance qui amène « plus d’énergie pour le groupe ». De l’assistant au graphiste, tous s’y plient. Et le PDG insiste : « la santé de ses employés est primordiale ». Depuis lors, le taux d’absentéisme a fortement chuté.
    Par ailleurs l’état encourage fiscalement ce type de démarches en accordant des remises fiscales.

    Bonus vidéo

    Le sport en entreprise ? Certaines entreprises suédoises l’ont même rendu obligatoire. C'est le cas pour les salariés de la marque de vêtements de sports Björn Borg du nom de l’ancienne star de tennis. Dans un pays où 70 % des habitants pratiquent une activité physique hebdomadaire, ça a beaucoup de sens.

Le saviez-vous ?

  • 78% vs 7%

    78%. C’est le nombre des travailleurs français qui pratiqueraient un sport en entreprise si les conditions étaient réunies. 7%? C’est le nombre d’entreprises qui incitent leurs employés à pratiquer un sport.

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