Inspirations

  • L’absentéisme est-il genré ?

    En 2020, Partena a sondé 15.000 entreprises belges pour analyser l’absentéisme. Il en ressort, comme l’ont démontré d’autres chiffres plus récents, que les femmes sont plus susceptibles de s'absenter que les hommes. Environ 26 jours par an, contre 18 jours pour les hommes.

    La première réaction pourrait être de se dire que les femmes sont « plus fragiles ou moins résistantes ». La vérité mathématique serait « le genre explique l’absence ».

    Rien n’est moins faux. Les chiffres démontrent surtout que la répartition des rôles dans les familles reste traditionnelle. Les femmes prennent beaucoup plus de congés pour s’occuper des fonctions de soins. Le crédit-temps semble être la principale raison de l’absence au travail après une maladie. Les femmes (environ 4 jours par an) en consomment beaucoup plus que les hommes (1,64 jour par an).

    On constate aussi que les femmes seront davantage absentes pour s’occuper d’un enfant malade ou d’un proche.

    On notera enfin que les femmes sont plus souvent absentes que les hommes… sauf dans les pays où le temps partiel est réparti à égalité.

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  • Le présentéisme est aussi un problème

    Dans les années 60-70-80, et même 90, l’idée était ancrée qu’il y avait un rapport direct entre « le temps passé au travail et la valeur (qualité et efficacité) de celui-ci. »

    Un bon collaborateur était d’abord vu comme quelqu’un qui était présent dans l’entreprise, même s’il n’était pas le plus efficace. Voire un peu malade. Aujourd’hui, les choses ont changé. Cette volonté de vouloir être présent coûte que coûte porte un nom : le présentéisme. Une attitude qui peut poser problème, pour un travailleur malade ou en détresse psychologique. Il risque en effet un burn-out, de contaminer ses collègues ou encore d’impacter l’humeur de l’équipe.

    Une étude de juin 2022 de Securex donne quelques chiffres intéressants. Le présentéisme qui était passé de 20 à 10 % entre 2014 et 2019 est remonté à 14,2 % en 2021.

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  • Non à l’excuse du 8 mars

    Chaque année, le 8 mars, journée des droits des femmes (et non journée de la femme), certaines entreprises organisent des événements. Distribution de fleurs, horaire allégé pour les femmes, ateliers de cuisine (oui, oui) ou encore conférences. Pour ou contre ?

    Si l’intention est louable, ce genre d’événements passent à côté de l’essentiel. Ils rappellent d’ailleurs un peu ce qui se passe avec l'écoblanchiment, à savoir quand une organisation consacre plus de temps et d'argent à se vendre comme étant respectueuse de l'environnement plutôt qu'à minimiser réellement son impact sur l'environnement. 

    Il ne faut pas se donner l’excuse du 8 mars pour mettre en place une réelle stratégie qui tienne compte des réalités des femmes.

    Découvrez 60 bonnes pratiques compilées par l’institut pour l’égalité des femmes et des hommes.

  • Le travail genré et les stéréotypes de genre

    Devons-nous aspirer à du 50/50 dans tous les types de métiers ? Par exemple, les métiers de la construction sont extrêmement genrés (2% de femmes). Tout comme les métiers de soins aux personnes ou d’habillement (90% de femmes). Est-ce une question de stéréotypes ?

    Certains métiers plus « techniques » sont également genrés. Les métiers de nettoyage sont très majoritairement féminins alors que les métiers liés au transport sont majoritairement masculins (conducteurs de train/métros/bus, pilotes d'avion, vendeurs de voitures, chauffeurs...). 

    Si on peut bien sûr parler d’inclination naturelle, une part de stéréotypes.

    Comment casser ces stéréotypes de genre ? Patrick Scharnitzky, docteur en psychologie et spécialiste du sujet des stéréotypes, avance trois points.

    1.  Mener un travail de déconstruction. Par exemple, en mettant en avant des rôles modèles de femmes qui ont fait carrière dans tel ou tel domaine.
    2.  Appliquer une égalité de traitement afin de montrer que l'entreprise n'est ni sexiste, ni discriminatoire.
    3.  Enfin, il insiste sur la nécessité d'avoir une marque employeur attractive dans ce domaine.

     

  • Et ailleurs en Europe ?

    Depuis août 2022, l’ensemble des pays européens ont dû mettre en œuvre la directive européenne portant sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, qui impose un « minimum commun » concernant le congé parental.

    Tous les citoyens européens ont désormais droit à :

    • un congé de paternité de minimum 10 jours.
    • un congé de maternité de minimum 14 semaines
    • un congé parental de minimum 4 mois
    • un congé d’aidant de 5 jours minimum par an

    Mais il existe encore de très grosses disparités d’un pays à l’autre.

    Ainsi, en Bulgarie, le congé de maternité est de 60 semaines (oui, oui), payé à 90%, alors qu’il n’est que de 14 semaines en Estonie. 

    L’Estonie offre par contre un congé parental de 3 ans rémunéré, contre 4 mois en Belgique. En Grèce, il est de 4 mois non rémunéré.

    Mais une vraie belle avancée, c’est celle de plusieurs pays européens (Finlande, Pologne, Suède, Autriche, Hongrie…) qui font du congé parental un droit transférable entre parents.

  • Congé parental, congé de soutien et crédit-temps

    En Belgique, il existe différents types de congé pour les parents qui souhaitent passer plus de temps avec leurs enfants.

    Le plus courant est le congé parental. Jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de 12 ans, la loi permet au parent de bénéficier d’un congé parental de 4 mois maximum par enfant. Ce congé, qui peut être pris sous différentes formes (temps plein, temps partiel…) nous permet de passer du temps avec nos enfants tant qu’ils sont petits. 

    Ensuite, dans le secteur privé uniquement, il existe aussi le crédit-temps. Tout comme le congé parental, ce dernier peut être pris à temps plein ou temps partiel et est soumis à plusieurs conditions. Par contre, il n’est pas réservé aux parents : 6 motifs sont autorisés comme motif pour ce congé.

    Enfin, il est également possible de prendre un congé de soutien appelé aussi « congé pour aidants-proches ». Il s’agit pour le collaborateur de « suspendre totalement l'exécution de son contrat de travail ou de réduire ses prestations de travail en vue d'assister un membre du ménage ou de la famille gravement malade ou de lui prodiguer des soins. » 

     

    Pour tout savoir site de l’ONEM.

     

  • Pourquoi tombe-t-on amoureux au travail ?

    Il existe des raisons qui font que l’on tombe plus facilement amoureux au travail qu’ailleurs. Découvrez vite lesquelles !

    Selon Art Markman, professeur de psychologie et de marketing à l'Université du Texas à Austin :  « Vous passez énormément de temps au travail et, si vous mettez les gens à proximité, travaillez ensemble, avez des conversations ouvertes et personnelles, il y a de fortes chances que se développe un sentiment amoureux. »

    La recherche montre également que nous avons tendance à tomber amoureux de personnes qui nous ressemblent. Amy Nicole Baker, professeure agrégée de psychologie à l'Université de New Haven précise : « Plus vous êtes familier avec la personne, plus il est probable que vous serez attirés l'un par l'autre. »

    Source : Business Harvard Revue

  • Les métiers où l’on trouve l’amour

    Glassdoor, le site américain où les employés actuels et anciens évaluent anonymement les entreprises, a publié il y a 2 ans pour la Saint-Valentin le Top 10 des métiers où on rencontre l’amour. Nous partageons avec vous le Top 5.

    Top 5 : Responsable événementiel. Forcément, on rencontre du monde, on sourit, on est affable. Tout ça crée des liens.

    Top 4 : Agent immobilier. L’avantage pour les agents, c’est qu’ils peuvent poser plein de questions qu’on ne pose jamais directement aux gens et qui vont quand même bien avancer la rencontre. « Vous êtes seul ? » « Vous avez des enfants ? », « Vous en souhaitez ? » …

    Top 3 : Consultant en recrutement. Je crois que là, nous avons toute votre attention ! Un métier de contact direct avec des gens bienveillants, ça ne peut qu’être un métier propice à l’amour.

    Top 2 : Coach sportif. On doit vraiment vous expliquer ? 

    Top 1 : Personnel navigant commercial. En d’autres mots : hôtesses de l’air ou steward. Et la raison donnée par Glassdoor est que plus de la moitié des passagers ayant peur de l’avion, ils sont plus attentifs à la douceur et à la sensibilité. Et plus ouverts aux rencontres.

  • Ecrire ses objectifs pour mieux les atteindre

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, une étude scientifique très sérieuse a démontré que le fait d’écrire ses objectifs donnait 42 % de chance de les atteindre en plus.

    Cette étude a été réalisée par le docteur Gail Matthews, professeure de Psychologie à la Dominican University of California, pendant deux ans et sur un échantillon de 300 participants. Matthews a par ailleurs constaté que plus de 70 % des participants qui ont envoyé des mises à jour hebdomadaires à un ami ont déclaré avoir atteint leur objectif avec succès (complètement atteint leur objectif ou étaient à plus de la moitié du chemin), contre 35 % de ceux qui ont gardé leurs objectifs pour eux, sans écrire.

    Plus de détails sur cette étude datant de 2015 ? scholar.dominican.edu

  • Au fait, un objectif, c’est quoi ?

    On pourrait dire de manière simple qu’un objectif est un « rêve avec une échéance ».

    Le site d’information américain betterup.com propose un article assez long et très intéressant sur ce que sont et ne sont pas les objectifs.

    Par exemple, un objectif est « une vision du futur », « un trajet qui prend du temps », « un regard personnel sur une situation ».

    Et un objectif n’est pas une « résolution », souvent temporaire et qui se réalise à court terme. Et n’est pas non plus une « mission », soit la déclaration d'intention à partir de laquelle une entreprise ou un individu opère. La mission permet l’objectif.

    Plus de détails et source : www.betterup.com

  • Et si on recrutait des profils différents en 2023 ?

    Parfois décriés, parfois moqués, les profils dits « atypiques » sont peut-être l’avenir des entreprises.

    Parfois décriés, parfois moqués, les profils dits « atypiques » sont peut-être l’avenir des entreprises. Un profil atypique est « un individu ayant un parcours professionnel et scolaire diversifié ».

    En clair : ceux qui n’ont peut-être pas tous les diplômes requis et qui ne sont pas passés par les meilleures écoles, mais qui ont en eux quelque chose de différent. On pense d’abord aux autodidactes. Mais cela concerne aussi les couteaux suisses, ceux qui ont eu plusieurs vies professionnelles dans des domaines très différents. On pense également aux surdoués (les HP qu’on appelle aussi les Zèbres).  

    Dans une société qui essaye de plus en plus de trouver des profils disruptifs et qui sortent du moule, la solution se trouvera certainement dans ces profils les prochaines années.

     

  • Le personality hire : embaucher pour l’attitude

    Quiet quiting, great resignation… Le monde anglo-saxon nous envoie régulièrement des tendances en termes de recrutement ou de RH. La dernière s’appelle le « personality hire ».

    Quiet quiting, great resignation… Le monde anglo-saxon nous envoie régulièrement des tendances en termes de recrutement ou de RH. La dernière s’appelle le « personality hire ». L’idée est d’embaucher des candidats pour leur attitude. L’entreprise les formera après pour les compétences. Cette idéologie suit le concept selon lequel l'attitude est ce qui contribue à la réussite d'un employé. Pour de nombreux emplois de niveau débutant, les compétences peuvent être acquises par le travail. Les employeurs rechercheront donc d’abord des candidats qui correspondent aux valeurs fondamentales de leur entreprise.

    Une attitude d’autant plus vraie aujourd’hui puisque les métiers (et donc les compétences) évoluent sans cesse. Un médecin qui fait un break de 5 ans ne sera plus à la page s’il veut refaire son métier. Idem pour un codeur ou un informaticien. L’environnement actuel doit favoriser l'esprit adaptatif et curieux. L'embauche basée sur la personnalité signifie que les compétences que vos candidats potentiels possèdent aujourd'hui ne seront presque certainement pas les compétences dont ils auront besoin dans 5 ans. Il est probable que ce ne sera même pas l'ensemble de compétences dont ils auront besoin dans un an. Le « personality hiring » part du principe qu’un recrutement se fait dans une vision holistique.

    Pour en savoir plus : blog/hiring-personality-better-hiring-skills

  • Fiscalement : quid des frais liés à la fête ?

    En Belgique, il n’est pas toujours facile de savoir ce qui est déductible ou récupérable fiscalement.

    Pour les fêtes d’entreprise, voici quelques règles :

    1. Les frais liés aux fêtes du personnel sont considérés comme « un avantage social non imposable pour votre personnel ». Et non déductible pour la société.  Sauf une fois par an les frais sont intégralement déductibles s’ils constituent un avantage social collectif (tout le personnel est invité, ce qui ne veut pas dire que tout le monde doit être présent).
    2. La TVA n’est pas récupérable sur les frais d’accueil ou de réception si un traiteur se charge du repas (nourriture + service). Si la société achète elle-même les boissons et les nourritures, la TVA est récupérable à 100%.
    3. La TVA pour les animateurs, groupe de musique, location d’un lieu… est à 100% récupérable.
    4. Quant aux cadeaux, la règle est très simple. La valeur du cadeau est intégralement déductible si elle ne dépasse pas 40 euros HTVA par travailleur et par an (chiffres 2021). Pour les cadeaux aux enfants des collaborateurs, le même montant s’applique par enfant à charge.

    Plus d'infos sur le chèque cadeau ici !

  • Quelques conseils pour vos employés

    Une fête d’entreprise n’est pas le mariage d’un ami ou la célébration d’une victoire sportive entre potes. Ça reste un moment passé au travail. Alors, autant que ça se passe bien.

    Voici quelques conseils à rappeler aux collaborateurs :

    1. Ne buvez pas « trop » d’alcool. Ça altère le jugement et ça peut donner une image très négative de vous.
    2. Restez élégant et respectueux de vos collègues. Même s’il y a de la musique, des boissons et des gens bien habillés qui s’amusent, non, vous n’êtes pas dans une discothèque sur la côte d’Azur, mais bien avec vos collègues que vous reverrez le lendemain ou après le week-end. Pas de blagues ou de propos inappropriés sur votre lieu de travail.
    3. N’invitez personne de l’extérieur. Cette règle semble évidente. Et pourtant, il y a toujours des collègues qui amènent des gens extérieurs à la société (un ami qui passait, un amoureux, un membre de la famille). C’est non seulement impoli, mais dommage, car l’idée est justement de passer du temps avec ses collègues dans un cadre différent pour apprendre à mieux les connaître.

    Plus de conseils : www.liveabout.com

     

  • Le Japon, champion du monde du travail des personnes âgées.

    Le Japon est vieillissant. 28 % de sa population a 65 ans et plus. Dans ce contexte-là, payer les pensions est de plus en plus complexe. De nombreux Japonais ont donc décidé de continuer à travailler après l’âge légal de leur retraite.

    Le Japon est le pays au monde qui emploie le plus de seniors 65+. En 2017, le taux d'emploi des 65-69 ans atteignait 54,8 % chez les hommes et 35 % chez les femmes.

    Cela répond en partie à la pénurie de main-d’œuvre et à la crise démographique.

    Et devant ces défis, de grandes entreprises reculent, voire suppriment carrément, l’âge de la retraite. C’est le cas de l’enseigne Nojima (enseigne d’électroménager) qui a supprimé l’âge limite d’activité, qui était de… 80 ans.

  • L’âge est un concept malléable

    Bonne nouvelle, il existe plusieurs types d’âges, ce qui en fait un concept malléable.

    Il y a, en effet, tout d’abord, l’âge chronologique, c’est celui de notre carte d’identité défini par le jour de notre naissance.

    Il y a également l’âge biologique, c’est celui qu’on parait ou que donne notre corps.

    Il y a l’âge sociologique, c’est celui qui nous est attribué par la société en nous faisant rentrer dans une case (adolescent, 3ème âge, 4ème âge…).

    Et, enfin, l’âge subjectif. C’est celui qu’on se donne dans notre tête.

    Avec les progrès médicaux, l’âge est aussi en évolution de manière objective. Par exemple, aux États-Unis, une majorité écrasante (75 %) de personnes entre 60 et 75 ans n'ont aucune déficience cognitive ou physique.

  • Coaching sportif, levier de performances

    « Mens sana in corpore sano ». On connaît tous cet adage latin. En termes de coaching, il s’applique pleinement et on pourrait même fortement conseiller à ceux qui reçoivent un coaching en entreprise de le combiner avec un coaching sportif. Pourquoi ?

    30 % des Belges de plus de 15 ans restent assis entre 5h31 et 8h30 par jour. 29 % ne pratiquent par ailleurs aucune activité physique. (Eurobaromètre de la Commission européenne sur le sport 2019).

    Or, l’activité physique permet une meilleure concentration, cohésion d’équipe, motivation, elle donne aussi de l’énergie, booste le bien-être et réduit le stress… bref que davantage.

    Les nouveaux défis et perspectives se réaliseront donc d’autant plus vite si le corps est en forme et l’entreprise renverra une image dynamique ! 

    (Re)dévorez votre « Menu bien-être 2022 » et faites le plein de conseils.

  • 3 avantages cachés

    Le coaching en entreprise, outre les bénéfices directs qu’il peut procurer à celui qui le reçoit, a aussi des avantages « cachés ».

    • Le premier est qu’il accroît l’engagement du collaborateur qui se sent pris en considération par la société.
    • Le deuxième est qu’il donne l’image d’une société qui s’occupe de ses employés. Y compris à ceux qui ne sont pas dans une session de coaching.
    • Enfin, il permet, durant les sessions, de casser la routine.

    Une petite recommandation de lecture sur les avantages et désavantages du coaching en entreprise ? Lecture en anglais (temps 15 minutes).

  • Les questions importantes lors d’un entretien de sortie

    Lors d’un entretien de sortie, de nombreuses questions peuvent être posées. En voici quelques-unes.

    1/ Quelles sont les raisons de votre départ ?

    2/ Depuis combien de temps pensez-vous nous quitter ?

    3/ Qu’est-ce qui aurait pu vous faire changer d’avis ?

    4/ Que retenez-vous de positif/négatif ici ?

    5/ Recommanderiez-vous notre société ?

    6/ En quoi devrions-nous nous améliorer ?

    7/ Y-a-t-il quelque chose que vous souhaiteriez ajouter ?

    Envie d’avoir une liste beaucoup plus complète ?

    Le site lever.co vous propose 60 questions.

    Source : https://www.lever.co/blog/exit-interview-questions/

  • Le turn-over belge au plus bas européen

    Notre pays est un cas d’école. Avec seulement 5,1 % des travailleurs ayant quitté volontairement leur emploi en 2021.

    La Belgique est, en effet, loin de la mode qu’on peut observer dans certains pays comme les Etats-Unis ou l’Angleterre où on parle de "grande démission". Derrière ces 5 %, on remarque que seuls 2 % des travailleurs de plus de 55 ans ont démissionné, contre 12 % des moins de 25 ans. Si on ajoute à cela les départs imposés, 3 %, le turn-over en entreprise dans notre pays a été de 8,1 % en 2021. C’est beaucoup moins que dans certains pays comme la France (15 %), mais cela veut donc dire que pour ces 8 %, il a fallu procéder à de l’offboarding, une étape très importante pour une entreprise.

  • Edenred s’engage

    Chez Edenred, outre un contexte global avec les objectifs de développement durable des Nations Unies et les EU Green Deal, nous avons une approche groupe responsable basée sur 3 piliers : People, Planet et Progress.

    Tout d’abord, en tant qu’employeur, nous voulons offrir un environnement positif, éthique et respectueux où nos employés se sentent bien et se développent professionnellement.

    Deuxièmement, nous travaillons quotidiennement sur la réduction de notre empreinte carbone en optimisant notre consommation d’énergie, nos déchets tout en veillant à l’impact durable de nos solutions tout au long de leur cycle de vie.

    Finalement, nous tenons à cœur de garantir l’éthique, la sécurité de l’information et la confidentialité des données dans nos activités tout en intégrant nos parties prenantes dans notre transformation digitale.

    Bref, voici un aperçu de quelques actions concrètes réalisées au sein d’Edenred (liste non-exhaustive) :

    • une journée d’entreprise par an dédiée à une cause : IdealDay
    • des cours de yoga hebdomadaires
    • des solutions avec une consommation positive, locale et écoresponsable
    • un challenge de 2 mois interne, sportif et solidaire : Edenraid
    • des partenariats pour le recyclage des déchets (bouchons, piles, etc.)
    • des cahiers de charges avec une politique d’achats responsables
    • une carte produite en PVC recyclé, une première sur le marché
  • Une politique RSE poétique avec Nostalgie

    Vous pensez que parler de RSE est forcément un peu ennuyeux et sérieux ? Nous vous invitons à consulter le manifeste RSE du NGroup (Nostalgie, NRJ). Vous pourrez lire comment le CEO, Kim Beyns, envisage le travail en équipe et comment la radio a pris conscience du pouvoir qu’elle avait sur ses auditeurs.

    « Le courant que nous avons choisi de suivre et d’entraîner dans un même temps, c’est celui du constructif. Les médias ont une influence majeure sur la manière de raconter le monde et, in fine, sur la perception que le grand public en a. En diffusant des musiques qui donnent la pêche ou qui nous plongent dans une douce nostalgie, en y associant des souvenirs, en y mettant de l’émotion… C’est toute notre vision qui change. Car dans chaque son, c’est le sens qui résonne. Même philosophie pour l’info : en la relayant de manière plus nuancée et portée vers les solutions, nous offrons bien plus qu’une actualité. Nous offrons un souffle. Un avenir à rêver et à créer ».

    Pour lire ce manifeste inspirant (en FR uniquement pour l’instant) : https://www.ngroup.be/engagements/manifeste

  • Les congés de maternité en Europe

    Prendre un congé de maternité en Belgique est-il plus ou moins intéressant qu’ailleurs en Europe ? Malheureusement, la réponse n’est pas à notre avantage.

    La Belgique est en effet parmi les 4 plus mauvais pays européens en matière de congé de maternité. Les 120.000 femmes concernées par ces congés chaque année dans notre pays sont moins bien loties que les autres européennes. Les Belges ont en effet droit à 15 semaines, payées à 64 % du salaire belge moyen selon l’OCDE, ce qui correspond à 9,6 semaines payées à 100 % du salaire belge moyen. Aux Pays-Bas, c’est 17 semaines à 100 % du salaire moyen, en France 14,5, en Allemagne, 14 semaines. La Bulgarie propose, elle, entre 52 et 58 semaines payées à 90 %. Et le gagnant, haut la main, est la Suède qui octroie 75 semaines à 80 %.

    On notera que l’Europe impose (Directive 92/85/CEE du 19 octobre 1992) un minimum de 14 semaines de congé de maternité.

  • Vous êtes plutôt « intégrateurs » ou « segmenteurs » ?

    Christena Nippert-Eng, sociologue et professeur à Indiana University, à Bloomington, a défini deux catégories de travailleurs : « intégrateurs » et « segmenteurs ».

    L’intégrateur a tendance à : 

    • ramener son travail chez lui
    • envoyer des mails pendant ses loisirs
    • discuter de sujets liés au travail avec sa ou son partenaire
    • laisser sa boîte de réception ouverte dans un onglet du navigateur
    • travailler à partir d’un seul appareil (souvent le GSM, qu’il consulte régulièrement)

     

    Le segmenteur est plus susceptible de : 

    • définir des limites claires entre bureau et maison
    • éviter de vérifier sa boîte de réception après une certaine heure
    • désactiver les notifications sur les appareils professionnels le soir
    • réserver une partie de la journée pour les réunions et les appels
    • utiliser un téléphone ou un ordinateur distinct pour le travail

     

    Il n’y a évidemment pas un profil meilleur que l’autre. C’est à nous tous de décider ce qui nous convient le mieux.

     

    Source : https://link.springer.com/article/10.1007/BF02408393

  • Curation 1 : entreprise engagée

    L’entreprise idéale de la génération Z est…

    Deux institutions françaises de renom (L'Institut Montaigne et la Fondation Jean Jaurès) ont publié des études sur les attentes de la génération Z courant 2022 et le profil de l’entreprise idéale semble être le suivant :

    • engagée sur des sujets de société : l’environnement (29 %), la lutte contre le racisme et les discriminations (27 %) et la lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes (25 %) ;
    • locale (39 %), un modèle qui semble plus attractif que la start-up (26 %), l’entreprise de l’économie sociale et solidaire (25 %) ou l’entreprise cotée en bourse (13 %) ;
    • une entreprise avec des valeurs comme le respect (58 %), la confiance (45 %), la solidarité (32 %) et l’écoute (28 %).

    Source