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Et si on rêvait un peu ?

L’année qui s’achève a été une année compliquée. Crise sanitaire, crise économique, crise mentale, toutes nos habitudes ont été bousculées, à la maison et au travail. Par nos newsletters, nous avons voulu vous accompagner dans ce tourment, tantôt avec du contenu brûlant d’actualité (le télétravail, l’importance des pauses, des conseils pour garder le moral…), tantôt avec des sujets un peu plus légers (les vacances, les zèbres, l’âge en entreprise, les promotions, etc.). Une petite bulle d’air, un vendredi sur deux.

Pour l’année 2021, l’espoir affleure dans nos cœurs. Alors pour cette dernière de l’année, nous vous invitons au rêve. 

Tous, petits, nous rêvions d’exercer certains métiers. Star de cinéma, policier·ière, chanteur·se, journaliste, pompier·ière… Replongeons dans notre enfance, évoquons ces métiers qui nous faisaient rêver et rêvons à ces vrais métiers en or.

Merci pour votre fidélité et merveilleuse année 2021.

Article thématique

  • Ces métiers qui nous font rêver

    Quels sont les métiers qui font rêver les enfants d’aujourd’hui ? C’est quoi un métier de rêve ? Y a-t-il une part d’objectif ? Existe-t-il des métiers qui restent, à jamais, des métiers de rêve ? Quels seront les métiers rêvés de demain ? Quelle différence faire entre un bon travail et un travail en or ? Pour cette dernière newsletter de l’année, il est permis de rêver un peu…

    De quoi rêvent les enfants d’aujourd’hui ? Outre les classiques pompiers et princesses, le glamour et les paillettes continuent à en attirer pas mal (chanteur·euse, acteur·trice, cascadeur, etc.). Mais force est de constater que d’autres grandes tendances se dégagent : les métiers de la science (médecin, vétérinaire, scientifique, astronaute…) et du sport (joueur·euse de foot, athlète, etc.). Le principal facteur d’influence ? La télé bien sûr ! Toute une génération de petits ont rêvé en regardant les succès de nos Diables (mais aussi Lions, Panthères, etc.) ces dernières années. Mais aussi les réseaux sociaux et nouveaux canaux de diffusion (YouTube, TikTok…). Les enfants que nous étions hier ont grandi, mais exerçons-nous un job en or, un « dream job » ou encore un métier de rêve ?

     

    Qu’est-ce qu’un job en or ?

    Il nous arrive à tous parfois de nous arrêter sur un article qui explique qu’au Japon, le métier de « Faiseur de câlins » est à la mode en entreprise, ou encore qu’un grand tour-opérateur recherche un « Testeur d’hôtels ».

    Heureusement, il ne faut pas occuper un métier si hors du commun pour estimer occuper un métier de rêve. D’ailleurs, différentes études viennent accréditer cette assertion. C’est le cas de la dernière grande étude mondiale sur le sujet, réalisée par Gallup en 2016. On y apprend la différence entre un « bon travail » (un travail dont le volume horaire du salarié est au moins de 30 heures et qui offre une rémunération qui permet au travailleur de subvenir à ses besoins) et un « travail en or » (rémunération au-delà des besoins et bonheur au travail).

    Cette étude réalisée dans plus de 120 pays démontre que sur 3,2 milliards d’adultes qui sont en poste dans le monde actuellement, seuls 4% déclarent avoir un travail en or, soit 183 millions de personnes. La Suède, la Norvège, le Danemark et la Serbie sont, en Europe, les pays où les gens s’estiment les mieux lotis en matière de travail (7%). Le Royaume-Uni, la Pologne, le Portugal, la Bulgarie, Chypre, Malte et la Roumanie sont à 6%. La Belgique, elle, est en bas de classement pour les pays « développés » avec 2%. 

     

    Différentes notions à nuancer

    Lorsqu’on parle de bon travail, de super travail ou encore de job en or, il convient d’apporter plusieurs nuances. Tout d’abord, les notions de « bonheur » et de « bien-être ». Le bien-être au travail renvoie à la fois aux conditions de réalisation du travail mises en place par l’entreprise et au vécu des salariés, alors que la notion de bonheur ne renvoie qu’à la perception qu’a un collaborateur de son travail. En d’autres termes, on peut travailler dans un environnement extraordinaire et n’avoir aucun plaisir à y être ou, à l’inverse, travailler dans des conditions très compliquées et se sentir heureux au travail.

     

    Et si vous définissiez votre propre métier de rêve…

    L’idée de bonheur ou de métier en or repose donc davantage sur des perceptions individuelles que sur des constats objectifs. Que vous soyez responsable en ressources humaines, dirigeant d’entreprise ou simple collaborateur, cela ne vous empêche pas d’essayer d’objectiver ce qu’est votre métier de rêve notamment en réalisant un simple exercice. Tous les jours pendant 4 semaines, soyez alerte et notez les métiers/sujets qui vous intéressent et dans lesquels vous vous verriez bien évoluer. Regardez les développements, récoltez les informations et lisez beaucoup sur le sujet.

    Projetez-vous ensuite dans votre environnement idéal. Qu’est-ce qui est important pour vous ? Quelle ville ? Ou quel type de bureau ? A quelle distance de votre maison ? Et avec quelle infrastructure (salle de sport, grande équipe, cantine…) ? L’étape suivante dans la construction de votre métier de rêve, c’est de déterminer vos conditions de travail (salaire, nombre d’heures prestées, avantages extralégaux…). L’équilibre vie professionnelle et vie privée est également un élément à prendre en compte. Comment l’imaginez-vous ?

    Enfin, pour parfaire cet exercice, il est important de déterminer l’entreprise ou le type d’entreprise pour laquelle vous souhaiteriez travailler. A-t-elle un engagement social particulier ? Défend-elle certaines valeurs ? … Une fois ce travail réalisé, vous serez en mesure d’objectiver ce qu’est votre travail en or. 

    Ça vous paraît bateau ? Vous pensez déjà connaître vos réponses ? Prêtez-vous au jeu et sondez votre âme, votre cœur, vos tripes. C’est fondamental pour être en accord total avec soi-même.

     

    Ces métiers de rêve qui existent vraiment

    Juste avant la pandémie du coronavirus, le site themuse.com (site américain spécialisé en RH) a publié une liste de différents jobs de rêve qui existent vraiment : ainsi, le « testeur de crème glacée » qui doit évaluer la composition de la glace et sa qualité générale, le « food stylist » dont le métier consiste à préparer visuellement des assiettes pour des shootings photos, le « concepteur de grilles de mots croisés », ou encore le « personnage de Disney » dans les parades et spectacles.

     

    Les nouveaux métiers 

    Le monde de demain est inconnu. Les technologies évoluent et on n’est pas près d’imaginer ce qu’elles vont nous offrir. En mars 2017, au sortir d’un colloque sur le sujet, une vingtaine d’experts du numérique réunis au centre de recherche de l’université d’Oxford, affirmaient que « 85% des emplois pour l’horizon 2030 n’existent pas aujourd’hui ».

    Il est fort probable que l’école et les entreprises fassent par exemple appel à des « neuro-managers » qui seront utilisés pour analyser, étudier et faire évoluer les émotions, les acquis des élèves et des collaborateurs. Nous pouvons aussi imaginer qu’il y aura des « éducateurs de robots », soit des personnes qui devront superviser l’apprentissage d’une intelligence artificielle. Pensons aussi à ces nouveaux métiers liés à l’environnement et à l’urgence climatique : « ingénieur green », « urgentologue », « écologue circulaire »…

    Pour conclure, quel que soit le monde qui se prépare, il faudra en tout cas y entrer avec la même philosophie que celle de John Lennon :

    « Quand j’étais petit, ma mère m’a dit que le bonheur était la clé de la vie. Alors, à l’école, quand on m’a demandé ce que je voulais être plus tard, j’ai répondu "heureux". Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question, je leur ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie. »

     

     

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Inspirations

  • Les pires jobs du monde

    On se plaint parfois du travail que l’on fait ou que l’on a. Avec un peu de perspective et de recul, nous pouvons quand même nous estimer heureux de ne pas faire les « pires métiers du monde » tels que recensés par le site américain spécialisé en voting, ranker.com.

    Selon les internautes, les pires métiers du monde seraient : nettoyeur de scène de crime, inséminateur d’éléphants, proctologue, fossoyeur

    Bien sûr, rappelons que les personnes qui exercent ces métiers n’en sont pas pour autant malheureuses, elles peuvent en tirer une grande satisfaction selon leurs compétences et valeurs. Tout cela est très personnel.

    La liste complète est à retrouver ici.

  • Un vrai métier de rêve

    En janvier 2009, tous les médias du monde entier ont repris une petite annonce parue dans un journal australien : « Recherche un gardien pour une île paradisiaque ». Proposé par un office de tourisme australien, ce travail proposait à l’heureux élu un contrat à durée déterminée de 6 mois en tant que gardien de l’île de Hamilton, sur la grande barrière de corail.

    Payé 14 000 € par mois, l’offre consistait à séjourner sur l’île sur laquelle se trouvait une somptueuse villa avec golf et piscine, le tout offrant vue sur la mer. Au total, 35 000 candidatures ont été envoyées provenant de très nombreux pays.

    Résultat : une personne recrutée très heureuse, tout comme l’office de tourisme qui a fait parler de son île dans le monde entier.

    Source

Le saviez-vous ?

  • 18%

    En moyenne, notre travail constitue près d'un cinquième (18%) de notre niveau de bonheur. De nettes différences sont observées entre indépendants, employés, ouvriers et fonctionnaires. Ainsi, cette proportion est trois fois plus importante chez les indépendants que chez les fonctionnaires.

     

    Source : Enquête nationale du Bonheur de l’Université de Gand et NN de 2018