C’est la rentrée. Po-si-ti-vons !
Manquer de motivation au retour de vacances est normal. Il y a même parfois un petit peu de blues. Attention cependant à ne pas le laisser s’installer. La reprise a aussi de très bons côtés. Et il existe même quelques conseils pour être motivé dès les premières heures.
Le blues post vacances, c’est normal
Souffrez-vous de « back to work blues » ? En d’autres termes, de blues post-vacances. Nous sommes 30 % à ressentir un coup de blues juste après les vacances, à l’idée de reprendre le travail. Chez certains, cela se manifeste par des symptômes physiques (migraines ou nausées), chez d’autres, c’est plutôt intérieur. On est enveloppé par de la tristesse ou une grande mélancolie.
Les vacances ont permis de se relâcher, de se poser, de faire le vide, de se soulager de charges mentales de plus en plus importantes dans le monde qui nous entoure. Et l’idée de reprendre le quotidien avec ce qu’il implique alors qu’on était si bien, peut amener un peu de déprime. Cela n’a rien d’anormal et nous ne sommes pas faibles pour autant. Le point d’attention, c’est la durée de ce passage de « moins bien ». Il ne doit en effet pas excéder 7 à 10 jours. Sinon, c’est que le mal-être est plus profond.
Si ça nous arrive, que faire pour dépasser ce moment ? Voici trois astuces.
- La première est de prolonger la connexion avec nos amis et notre famille. Comment ? Par des petits mots, des messages ou des coups de téléphone. Cela permet d’atterrir en douceur.
- La deuxième est de continuer le voyage en se remémorant des anecdotes, des photos ou en écrivant quelques souvenirs.
- La troisième est de partager en ligne, notamment grâce aux reviews sur les sites touristiques ou Horeca, votre ressenti sur le séjour (qualité, prix…).
Attention au « Quiet Quitting »
Les vacances sont des moments davantage propices à une remise en question de notre vie, de notre manière de vivre le quotidien. Des moments où on a le temps de réfléchir au sens qu’on donne ou qu’on trouve dans ce que nous faisons au travail. Ou sur le sens même de notre travail.
Depuis quelques années, on assiste à une montée d’un phénomène silencieux, mais qui touchent de nombreuses entreprises, le « quiet quitting » défini par Bruno Wattenberg (Economiste et Ambassadeur de l'innovation chez EY) dans un article en ligne paru début août de la façon suivante : « Il s’agit d’un phénomène qui touche des employés qui ne trouvent pas, ou plus, de sens à leur travail, adoptent une posture que l’on peut qualifier de départ silencieux. Ces travailleurs en manque d'inspiration ou de conviction se déconnectent en quelque sorte mentalement, mais apprennent à en faire juste assez pour ne pas se faire licencier ». Des employés qui sont là, mais déjà absents. Ce phénomène a été amplifié par la crise du Covid. On connaît, en effet, tous quelqu’un qui a réorienté sa vie ou qui est en passe de le faire pour trouver plus de sens dans ce qu’il entreprend, mais qui reste en attendant.
Motiver les collaborateurs qui souffrent de « quiet quitting » est possible, mais cela passera uniquement par le fait de retrouver/redonner du sens à leur travail. La motivation ne sera pas amenée par du salaire ou des avantages financiers.
Les bons côtés de la reprise
Pour se motiver, on ne doit pas oublier que la reprise a aussi ses bons côtés. Tout d’abord, c’est le plaisir de retrouver ses collègues et de partager souvenirs et photos de vacances.
La rentrée, c’est aussi retrouver un peu d’autonomie par rapport à ses enfants. On ne doit plus les gérer au quotidien 24h/24. Vous savez, être à la fois cuisinier, taximan et policier (« ne fais pas ça », « n’embête pas ton frère », « tu vas te blesser », « attention quand tu rentres »…) Ou encore répondre aux questions suivantes : « quand est-ce qu’on arrive ? », « qu’est-ce que je pourrais faire, je m’ennuie », …
La rentrée, c’est aussi réaliser que de nombreuses fêtes vont arriver très vite : Halloween, Saint-Nicolas, Noël, Nouvel an. Et s’y projeter.
La rentrée, c’est encore le moment de l’année où il y a une activité culturelle importante. En septembre, les radios et télévisions proposent de nouvelles grilles de programmes. Les plateformes sortent de nouvelles séries (pour attirer de nouveaux abonnés) et le cinéma de nouveaux blockbusters. De quoi se poser calmement.
Les bonnes résolutions pour recommencer
Chaque année en septembre, les salles de sport enregistrent une hausse incroyable de nouveaux adhérents parce que, c’est bien connu, « Cette année, on s’y met vraiment ». La rentrée est, en effet, souvent synonyme de bonnes résolutions. Par exemple, en finir avec l’enchaînement de réunions (en présentiel ou non). Le fameux syndrome de la réunionite aigüe ne doit plus être une option en 2022.
Autre bonne résolution ? Organiser son temps, ce qui ne veut pas dire apprendre à tout faire rentrer dans une journée, mais bien apprendre à différencier ce qui est important de ce qui ne l’est pas et se focaliser sur l’essentiel.
Et si cette rentrée était la bonne également pour adopter une attitude positive. Vous savez, arrêter de râler parce qu’il y a 5 minutes de retard dans une réunion ou parce que la machine à café ne fonctionne pas ou que le distributeur de boissons est vide.
Enfin, la rentrée peut aussi être un moment idéal pour apprendre une autre langue ou en perfectionner une qu’on connaît déjà. Et si cette année, dans les entreprises où il y a des francophones et des néerlandophones, on essayait vraiment de se parler dans les deux langues ? Ja, het is mogelijk.