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Votre parole vaut de l'or...

Pour cette édition, nous avons envie de vous réconcilier avec le premier accord Toltèque : votre parole vaut de l’or... Mesurez vos mots lorsqu’ils sont défavorables à vous ou à autrui, donnez-leur des ailes lorsqu’ils sont positifs. Ce faisant, vous travaillerez votre bienveillance envers vous-même et oublierez l’auto-sabotage : la première personne qui vous fait du tort, c’est vous-même lorsque vous ne croyez pas en vos propres capacités.

Article thématique

  • 30 jours sans râler, est-ce bien nécessaire ?

    La “désintox”, c’est le mot tendance du moment. Les initiatives tentant de nous soulager de nos mauvaises habitudes sont nombreuses. Après la tournée minérale, où seule l’eau coule à flot, place à un autre challenge : les 30 jours sans râler. Lancé le 15 janvier, lors du fameux Blue Monday, le défi “30 jours sans râler” avait pour but de montrer le trait d’union existant entre la façon positive de voir les choses et la santé. Si les conséquences d’une consommation prolongée d’alcool ne sont plus à démontrer, quel impact l’expression quotidienne de notre mécontentement peut-il avoir sur notre santé?

    Tout d’abord, qu’est-ce que “râler” signifie concrètement. Le dictionnaire définit cela comme manifester son mécontentement, sa mauvaise humeur par des plaintes, des récriminations. Voilà c’est officiel, nous sommes tous à mettre dans le même panier. Que ce soit dans les bouchons, au boulot ou à la maison, les raisons de s’en prendre au ciel sont multiples. L’idée la plus répandue est que râler est le moyen le plus efficace pour se libérer d’un stress ou d’une frustration.

     

     

    Des études menées sur le sujet invalident cette théorie. Il semblerait que l'expression de notre mécontentement fasse plus de mal que de bien
    C’est au niveau des synapses que ça se passe. « Quand vous avez une pensée, une synapse crée un pont jusqu'à une autre et lui envoie un signal électrique. Ce dernier transporte et transmet l'information à laquelle vous pensez » explique Steven Parton, psychiatre.

     

    Plus les connexions sont fréquentes et plus les synapses se rapprochent les unes des autres, et moins le trajet est long. Autrement dit, le chemin parcouru par cette idée a été enregistré par notre cerveau. Des automatismes vont alors se créer, et nous pousser à réagir à chaque fois de la même façon face à une situation donnée. L’exemple des bouchons est assez éloquent, on ne sait même plus pourquoi on râle, mais on le fait pourtant chaque jour. « Cette situation arrive quand les synapses qui représentent le négatif sont plus proches et mieux connectées entre elles que celles qui traitent du positif. Naturellement, la pensée qui gagne est celle qui a le moins de distance à parcourir, et donc, ici, c'est la pensée négative », analyse Steven Parton.

     

    En plus d’être inutiles, ces attitudes négatives répétées sont nocives pour la santé. Se plaindre génère en nous une grande dose d’anxiété libérant du cortisol, l’hormone du stress. Et cela nous rend plus vulnérable : système immunitaire défaillant, augmentation des risques de crise cardiaque, de diabète ou d'obésité. Le stress est réellement mauvais, il peut tuer, au même titre que l’alcool ou la malbouffe, alors ces 30 jours sans râler était une vraie nécessité. Et si la mauvaise humeur est contagieuse, la bonne humeur l’est tout autant. Songez donc à sourire aujourd’hui !

     

    Source: https://www.nouvelobs.com/sante/20160429.OBS9463/se-plaindre-est-mauvais-pour-la-sante-c-est-scientifiquement-prouve.html

Inspirations

  • Les 10 croyances limitantes qui ralentissent notre évolution

    Une croyance est une pensée construite dont nous sommes intimement convaincus du bienfondé et de la validité. Découvrez le top 10 des fausses croyances, principaux obstacles.

    1. « C’est dangereux d’essayer quelque chose de nouveau »

    Comment pensez-vous pouvoir envisager vous-même un changement dans votre vie sans considérer votre sécurité. Le changement fait peur mais ne représente pas un danger en tant que tel. Toujours est-il que dans la vie, rien n’est permanent, sinon le changement.

    2. « Je suis trop vieux pour apprendre quoi que ce soit »

    Croyance limitante qui découle directement d’une autre tout aussi limitante, estimant que l’apprentissage est réservé exclusivement aux premières années de sa vie. Du négatif plus du négatif, ça donne du positif non? Autrement dit, l’apprentissage n’est pas une caractéristique réservée aux plus jeunes.

    3. « Je ne suis pas assez créatif pour réussir »

    Qu’est-ce que la créativité ? La créativité est un concept qui n’a pas de frontières, comment pouvez-vous, dès lors vous positionner en dehors de celles-ci ? Il y a autant de types de créativité qu’il n’y a d’individus!

    4. « Je n’ai pas le droit à l’erreur »

    Existe-t-il une puissance capable de punir l’erreur dans un parcours professionnel ? Si ce n’est vous-même. L’erreur ou l’échec fait partie intégrante du parcours menant à la réussite. Il est d’ailleurs plus formateur que la réussite elle-même.

    5. « Pour mériter ce que je veux, je dois souffrir »

    Le fameux “no pain, no gain” est uniquement applicable au milieu sportif, donc inutile de vous faire violence au boulot. Au contraire, rien ne sert de rester braqué sur une tâche de laquelle vous ne venez pas à bout. Respirez un bout coup et passez à autre chose. Vous y reviendrez après, et la situation se débloquera comme par magie.

    6. « Si je réussis ce que j’entreprends, je ne serai plus la même »

    Un projet peut améliorer votre existence mais ne peut pas modifier votre intégrité. Ou alors, vous y mettez trop d’affect et d’égo, ce qui n’a pas droit de cité dans la sphère professionnelle.

    7. « Je suis trop timide pour rencontrer quelqu’un »

    La timidité est un trait de caractère avec lequel il faut composer lorsqu’on n’arrive pas à le dépasser. Ceci dit, l’erreur du timide est de se définir uniquement par ce trait de caractère. Or, il y a en a d’autres à exploiter et à mettre en avant.

    8. « C’est du regard des autres que dépend mon épanouissement ou mon malaise »

    Cela revient à donner au premier individu passant dans votre vie, les pleins pouvoirs sur celle-ci. Reprenez ce pouvoir !

    9. « Je ne suis pas capable de réaliser ce projet »

    Cette croyance est probablement la plus répandue. Il est évident que nous n’avons pas tous les mêmes capacités, ceci dit, il faut distinguer le fait de “ne pas être capable de…” qui implique l’identité de la personne et “ne pas avoir les capacités de…“ qui est plus facile à accepter.

    10. « Je suis comme je suis, c’est trop tard pour changer »

    Attitude type de victimisation qui aurait tendance à vous faire perdre des opportunités certaines. Si des personnes de votre entourage ont pu changer, vous le pouvez aussi.

     

    Source: https://www.leblogdesrapportshumains.fr/top-10-des-croyances-limitantes-sur-soi-meme/

  • La « neuro-sagesse », sortir son cerveau de son confinement

    Idriss Aberkane, auteur de « Libérez votre cerveau » explique qu’avoir une perception réduite de ses compétences nous pousse à accomplir moins de choses. Personne n’a de cases en plus ou en moins. L’échec est rarement dû à un problème d’ordre mécanique mais à une croyance limitante dans ses propres capacités.

    Pour Idriss Aberkane, les compétences de chacun ne se justifient pas par une intelligence plus ou moins développée. Selon lui, une personne qui atteint un objectif professionnel n’y parvient que si ce même objectif lui permet d’obtenir un certain épanouissement. C’est ce qu’il appelle la neuro-sagesse. En d'autres termes, si vous n'aimez pas ce que vous faites, vous aurez du mal à atteindre la superperformance. Cette théorie est d'ailleurs développée par la psychologue clinicienne Jeanne Siaud-Facchin : le moteur de l'intelligence se trouve dans l'affectif. Il confère un aspect exponentiel au potentiel s'il est lié à une émotion positive comme elle peut l'amener au ground zero s'il est lié à l'ennui ou à une émotion négative.

    Notre cerveau est à l’image de la main, articulé et capable d’opérer certains mouvements dans la mesure du physiquement possible. Mais pour permettre à son cerveau d’explorer l’étendue de son potentiel, il faut le sortir de son confinement et ouvrir ses perspectives vers un champ de tous les possibles.

    Conclusion : aimez ce que vous faites (ou faites ce que vous aimez...), accordez-vous le droit d’y arriver, votre cerveau suivra.

    Source: Libérez votre cerveau, Idriss Aberkane (édition Robert Lafont)

Le saviez-vous ?

  • 70%

    70% de la population doutera un jour de ses propres compétences.