Faire la fête en entreprise ? Essentiel.
Dans certaines sociétés, il existe le métier très convoité de « coordinateur d’événements ». Pas besoin de faire mille descriptions de poste, nous avons tous une idée précise de la fonction. Malheureusement, nous ne pouvons pas tous avoir un ou une responsable officiel en entreprise qui gère les fêtes. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas s’organiser un minimum afin de se retrouver plusieurs fois par an entre collègues. Comment, pourquoi, quand ? Voici quelques pistes de réflexions.
Savez-vous que faire la fête est bon pour la santé ? Mentale, bien évidemment, puisqu’elle agit directement sur le bien-être et l’humeur. Mais pas que. Faire la fête est aussi bon pour le corps et le cerveau. L’excitation qui découle à l’idée de participer à une fête ainsi que la musique sur laquelle on danse stimulent, en effet, la production de dopamine, d’endorphines, et même d’ocytocine. Ajoutons par ailleurs les bienfaits engendrés par les rires qu’on peut avoir lors de ces moments de partage, et nous pouvons déjà conclure que faire la fête, et à priori en entreprise, est une excellente chose.
Impacts positifs
Outre les aspects de santé, faire la fête est excellent pour les collaborateurs et pour la société. Les fêtes renforcent la cohésion d’équipe, l’épanouissement personnel, la motivation et les relations interpersonnelles. Socialement, ce sont donc des moments d’une extrême importance lors desquels le « clan » peut se retrouver, se rencontrer et échanger.
C’est une parenthèse dans une vie professionnelle parfois exigeante, remplie et qui laisse peu de temps au « small talk ». C’est encore une initiative qui permet de récompenser une équipe. C’est aussi une manière différente de faire baisser la pression qui existe (ou que l’on se met sur les épaules) dans le travail quotidien. Ça permet de lâcher-prise et de s’oublier pendant quelques heures.
Les bienfaits se font aussi ressentir pour l’entreprise puisqu’en amenant du bonheur au travail, on crée également à moyen terme des collaborateurs heureux et davantage productifs.
Pour la société, c’est aussi une bonne manière de dégager une image joyeuse et différente d’autres entreprises.
Quelle fête ?
Dans certaines entreprises, les prétextes pour faire la fête sont nombreux. Ça peut être l’anniversaire d’un collaborateur, l’arrivée d’un nouveau client, l’annonce de bons résultats, un départ, une arrivée, une compétition sportive importante (la coupe du monde de foot) … Mais aussi les fêtes dites « marronniers », qui reviennent chaque année : Halloween, Noël, Nouvel An.
On peut aussi faire la fête à l’occasion de journée internationale. Et on peut même faire la fête sans raison. Juste pour le plaisir de se retrouver.
Vous êtes convaincu ? Vous avez envie d’organiser une fête, mais vous ne savez pas trop quoi faire ? Et vous voulez dépasser le concept « boisson-nourriture » ? Voici quelques idées originales.
Organisez une Charity party. Associer cœur et travail, c’est possible. Certaines entreprises organisent des soirées autour d’un thème solidaire. Ça permet de sensibiliser à une cause précise. Ça permet aussi, dans certains cas, de récolter des fonds ou des objets.
Organisez une rétro-gaming party. C’était sympa quand même l’enfance où on pouvait jouer à Sonic ou Mario Bros pendant des heures en mangeant des bonbons et en buvant des sodas. Bonne nouvelle, nous ne sommes pas trop vieux pour jouer encore. Alors, tous sur une console pour sauver les princesses Peach et Daisy.
Organisez une Murder mystery party. Dans un tout autre style, pourquoi ne pas opter pour la résolution d’un crime (fictif, même si parfois, on serait tenté quand même 😉 ? Le principe est simple. Il y a un crime et autant d’enquêteurs que d’équipes pour le résoudre.
Organisez une chasse aux trésors. Plus classique, nous pouvons aussi tous partir à la recherche d’un trésor qui sera offert aux gagnants.
Si vous préférez danser ou la musique, optez pour des Quiz musicaux ou un karaoké.
Si votre équipe est sportive, un tournoi de ping-pong (qui peut se transformer en Beer pong, le cas échéant) ou de baby-foot peut faire l’affaire.
Enfin, on notera aussi que certaines entreprises associent les animaux de compagnie de leurs collaborateurs aux fêtes du personnel comme des pique-niques ou des balades par exemple. Une démarche appréciée quasi unanimement, y compris par ceux qui n’ont pas d’animaux de compagnie, et qui permet de réduire le stress et de créer du lien.
Pour qui ?
Les fêtes en entreprise sont généralement d’abord mises en place afin de partager un moment entre collaborateurs (employés, indépendants). Mais, certaines fêtes peuvent aussi être une excellente occasion de rencontrer autrement ses clients ou son réseau élargi. Montrer ce dont on est capable en termes de créativité, de convivialité. Présenter un autre visage de l’entreprise. Dit de manière plus claire : les fêtes peuvent être un canal de communication bien plus efficace qu’une newsletter, une réunion de présentation ou un cadeau de fin d’année.
Autre question qui se pose parfois : est-ce obligatoire ? Légalement, il n’y a évidemment rien d’obligatoire. Ce n’est pas un moment où le collaborateur doit être présent. Mais, soyons honnête, ne pas se présenter à une fête de société (surtout si elle demande une grande organisation), « ça ne le fait pas ». Ni en termes d’image, ni en termes de réseau.
Comment ça s’organise ?
Les étapes concrètes pour organiser une fête d’entreprise sont assez simples.
La première consiste à délimiter un budget. Une fête peut coûter un million d’euros (location d’un lieu prestigieux, chef international, des centaines d’invités, des cadeaux de luxe pour tout le monde… Il y a de quoi se faire plaisir.) ou quelques centaines d’euros (un team-building en forêt à la recherche d’un trésor). Il est essentiel de faire une fête qui correspond à l’entreprise (son image, sa taille, ses moyens financiers), mais qui soit aussi en correspondance avec les besoins des employés. En fonction des âges, de la culture d’entreprise et du secteur d’activité, certains employés auront besoin d’être surpris et d’en avoir plein les yeux. D’autres, au contraire, trouveront sympa un verre dans un bar plus calme, par exemple.
La seconde est de décider d’un thème ou d’un modus operandi (cfr : plus haut).
Ensuite, il s’agit de trouver un lieu et un traiteur. La date de la fête est alors déterminante et amène toute une série de questions : en extérieur/intérieur, repas assis/walking dinner, matinée/soirée/après-midi…
Quatrième étape, comme pour un mariage, prévoir un photographe/cinéaste et un DJ qui ponctuera la soirée. Et évidemment quelques animations pour empêcher l’ambiance de diminuer.
Enfin, cinquième étape, l’invitation aux membres du personnel et tout ce que ça implique en termes de logistique.
Et puis, dernière étape, s’assurer que tout se passe bien : engagement éventuel du personnel de sécurité, d’hôtesses et d’autres prestataires. S’assurer que l’accès est facile en transports en commun (certaines fêtes sont arrosées) et prévoir des navettes.
L’idée est que lors du retour au bureau le lendemain ou le lundi matin, tout le monde se souvienne à quel point tout était parfait. Car, comme le dit un proverbe Tadjik : « Le récit de la fête est la moitié de la fête ».