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  • Une Belgique qui gagne !

    La Belgitude. Ce mot, entré dans le dictionnaire en 2011, peut se définir de plusieurs manières. La plus courante est de l’utiliser pour exprimer l’ensemble des caractéristiques culturelles propres aux Belges. Une attitude, une manière de vivre, une manière de penser, de réfléchir et d’exprimer ses émotions. Petit tour d’horizon de cette Belgitude en entreprise.

    Les Belges n’en ont pas toujours conscience mais la Belgique possède une armada de sociétés qui sont connues dans le monde entier et qui arborent avec force l’esprit de notre pays. C’est évidemment le cas en gastronomie. Les choux de Bruxelles, les gaufres, les biscuits, le chocolat ou encore  les bières s’exportent en masse. Et de plus en plus. D'après les statistiques de commerce international de l’OMC (organisation mondiale du commerce) la Belgique est en effet le premier exportateur mondial de chocolat. Merci à Neuhaus, Godiva, Guylian, Leonidas, Marcolini, … Les frites aussi ont la cote et sont représentatives de notre pays même si les Américains ont eu la mauvaise idée de les appeler « French fries". 

    Quelques vrais succès économiques belges 

    Toujours d’après les statistiques de l’OMC, notre pays est aussi le premier exportateur mondial de médicaments et est dans le top mondial d’exportations des sucreries, d’œufs ou encore de boissons non-alcoolisées. La Belgique est aussi le principal centre diamantaire au monde (à Anvers) et le deuxième plus grand centre pétrochimique. 90% des diamants bruts du monde sont négociés et distribués à Anvers. Anvers qui est le 6ème plus grand port au monde en termes de tonnage. En dehors de l’Asie, seul Rotterdam fait mieux. C’est aussi le 3ème port d’Europe pour la circulation des containers. Petit pays mais de forts liens commerciaux avec des géants, comme l’Inde dont la Belgique est le principal partenaire commercial (acier, diamants) avec le Royaume-Uni. On notera encore que certaines marques cartonnent littéralement dans le monde. Natan, Delvaux pour la mode. Lombard, Dupuis pour l’édition. Interbrew (maintenant AB Inbev) pour la bière. Spa pour l’eau.  Solvay pour la chimie et le pharmaceutique. Ou encore Van Cool, le constructeur de camions, autocars et bus.

     

    La Belgitude en entreprise, c’est quoi? L’exemple THB - The Huggy’s Bar

    Depuis quelques années, The Huggy’s Bar, une jeune société, connait un vrai succès en Belgique. Lancée en 2012 par deux étudiants, le premier restaurant à Burgers gourmet typiquement belge est un carton. Six ans plus tard, The Huggy’s Bar c’est en effet 200 emplois directs, un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros et 7 restaurants. Un 8ème ouvrira très prochainement à Sprimont suivi d’un autre à Charleroi.

    « Notre succès tient en quelques mots. La qualité, le service mais aussi très clairement notre Belgitude. Nous nous revendiquons pleinement Belges » explique Thomas Mémurlin CEO et co-fondateur de The Huggy’s Bar. « Je résumerais ce mot par le côté sympa et cool que chaque employé adopte dans ses comportements. C’est vraiment une marque de fabrique. Nous nous sommes dit que ce serait bien de jouer sur ce que nous sommes. Chaque employé se doit d’être familial, sympa et souriant. Etre avenant fait partie de notre culture. On souhaite que cela se reflète dans notre manière d’accueillir le client ». 

    La carte du local

    Jouer sur le côté belge, c’est aussi une manière différente d’envisager ce qu’on apporte aux clients. « En fait, ce qui nous caractérise également, c’est la souplesse que nous avons dans le fait de saisir des opportunités. Ou d’en créer. Aujourd’hui, nous proposons nos propres bières créées en fonction de nos burgers. On s’autorise aussi à travailler avec des producteurs et des produits belges qui vont amener une touche originale dans l’assiette. Le spéculoos ou le sirop de Liège a toute sa place dans nos compositions » résume Thomas. Les ambitions pour The Huggy’s Bar sont claires. Doubler le chiffre d’affaire en 5 ans et ouvrir des restaurants en dehors des frontières belges. « Le top du top pour nous, ce serait d’ouvrir un restaurant aux Etats-Unis, LE pays du burger, là où nous avons décidé de nous lancer avec mon associé il y a 6 ans alors que nous étions encore étudiants » conclut Thomas.

     

    www.huggysbar.com

     

  • Le sport pour fédérer les équipes... et rendre les gens heureux!

    La coupe du monde, le Tour de France ou encore Wimbledon. L’été met le sport à l’honneur. En entreprise, ce n’est pas forcément toujours le cas. Et pourtant, les bénéfices du sport sont nombreux. Et durables. Petit tour d’horizon.

    Tout le monde s’accorde sur un point, pratiqué avec modération, le sport est excellent pour la santé. Ses bienfaits physiques sont nombreux : il renforce le cœur et régule la tension, il prévient les problèmes vasculaires, accroît le capital osseux, participe au maintien du capital musculaire, permet de mieux respirer …
    Ses bienfaits mentaux sont également importants : il améliore les performances intellectuelles, facilite l’évacuation du stress, procure une sensation de bien-être et favorise un bon sommeil.
    Les bienfaits sociaux du sport peuvent également être mis en avant : il enseigne des valeurs éducatives, crée du lien interpersonnel et gomme les barrières sociales. Face à tous ces bénéfices, certaines entreprises ont décidé d’amener le sport au cœur même du lieu de travail. Objectif ? Rendre les employés plus heureux, mais pas que : augmenter la rentabilité, les rapports entre collègues et lutter contre l’absentéisme sont également au programme.

    Est-ce que ça marche?

    Toutes les études qui existent le démontrent largement : le sport est bon pour la santé des employés mais aussi pour le résultat opérationnel de leur entreprise. En 2017, une enquête réalisée pour le Comité national olympique et sportif français et le Medef (Mouvement Des Entreprises De France), a démontré qu’un employé sédentaire qui se met à l’activité physique plus ou moins importante améliore sa productivité de 6 à 9%. L’institut d’études Goodwill estime pour sa part que ce gain peut avoir jusqu’à près de 14% d’impact positif sur le résultat net d’une entreprise réalisant 20 millions de chiffre d’affaires. Et en termes d’absentéisme, la recette sportive est aussi miraculeuse : Siemens au Pays-Bas a par exemple constaté une baisse de 2 % de l’absentéisme de ses employés 6 mois après avoir implanté une salle de sport en interne.


    Pour qui ?

    A priori, s’équiper d’une salle de sport peut sembler coûteux pour une société. L’achat du matériel, l’entretien de la pièce de sport, les factures d’éventuels coachs… freinent parfois les CEO qui ont envie de passer le pas. Il n’est pourtant pas nécessaire d’être une multinationale ou de compter des centaines de travailleurs pour avoir sa propre salle de sport. Plusieurs formules existent. Certaines salles s’ouvrent à des externes moyennant un paiement. Parfois, la salle est une simple cour ou un entrepôt où un professeur vient quelques heures par semaines pour une leçon de yoga ou de fitness. Le sport en entreprise peut aussi passer par l’implémentation de programmes qui ne demandent pas d’investir dans une salle. C’est le cas du programme « Start to run » qui réunit les employés qui souhaitent courir une ou deux fois par mois. Il existe aussi la possibilité d’organiser régulièrement des randonnées à vélo le weekend ou des mini-tournois de beach tennis, de pétanque ou de volley. Enfin, le lien entre le sport et l‘entreprise peut se faire par l’intervention de l’employeur dans un abonnement dans une salle privée.

    Le potentiel en Belgique?

    De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont peut-être les plus braves mais pas nécessairement les plus sportifs. Une offre sportive via le travail pourrait sensiblement changer la donne mais elle serait surtout d’autant plus appréciée qu’un Belge sur 5 dit ne pas faire de sport à cause du boulot. C’est en effet le résultat d’une enquête réalisée récemment en Belgique par une grande chaîne de Fitness. En cause, le manque de temps pour 14 % des sondés, la fatigue générale (12 %), Le retour trop tardif après le travail (11 %), le manque d’envie (11 %), la fatigue après le travail (10 %).

    On le voit, le retour trop tardif du travail et la fatigue liée à ce dernier cumulent à eux deux 21 % des raisons pour ne pas exercer une activité physique. Le potentiel chez nous est donc important. Dernier point intéressant, les enquêtes d’opinion le démontrent, en termes d’image, une entreprise dite « sportive » est plus attractive. Elle est vue comme « jeune, positive et responsable ». 

  • Existe-t-il vraiment une éthique des affaires? Le cas Lavazza

    Si l’intelligence artificielle semble avoir envahi le discours collectif, le nourrissant tour à tour d’angoisse et de rêve, nous savons tous que nous nous préparons à une nouvelle révolution et c’est l’humain qui semble avoir du souci à se faire. Faire appel à la conscience des dirigeants permettrait de limiter certains dégâts. Sagesse et bienveillance deviendraient ainsi les nouveaux leviers de performance.

    Rabelais disait, « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Énoncée en des temps que les moins de 600 ans ne peuvent pas connaître, cette phrase est toujours aussi criante d’actualité. Y’a-t-il vraiment une éthique dans affaires ? Oui, il existe même une éthique des affaires ainsi qu’en témoignent les nouvelles formations de management : philosophie et management à la Solvay Brussels School, ou encore la formation Business ethics and compliance management à l’UCL

    Les motivations sont variées :

    • prévenir des risques
    • éviter les actions nuisibles à l’organisation
    • ne pas donner en cas d’accident une mauvaise image ou une réputation douteuse dans l’opinion publique

    L’entreprise a un rôle social, des partenaires et a affaire à des hommes (actionnaires, salariés, concurrents, représentants syndicaux). Elle a aussi des responsabilités : l’engagement écologique et environnemental, la qualité de ses produits, la justesse de ses prix…

    Comment définir ce nouveau modèle ?

    Le cas du fabricant de café Lavazza illustre bien cette nouvelle tendance. Cette succes story italienne du XXe siècle consolide son succès par la voie de la modernité. Son nouveau siège « la nuvola » (le nuage) situé à Turin a reçu la certification nord-américaine Platinum LEED, pendant du concept français de « Haute Qualité Environnementale » (HQE). Celui-ci est connu pour favoriser la qualité de vie au travail, réduire sa consommation en eau et en énergie. En plus de faire du confort des employés une valeur phare, ils sont soucieux de l’impact de leur production sur les territoires développant leurs matières premières. « Nous sommes aux côtés des producteurs locaux pour leur apprendre à mieux gérer la ressource. Nous œuvrons également à la formation de coopératives et favorisons le développement du microcrédit », détaille Giuseppe Lavazza.


    Investi dans les projets de développement durable, le dirigeant met en avant les initiatives du groupe, telles que la promotion du covoiturage ou le programme, en Colombie, de reconversion de parcelles jusqu'alors dévolues à la culture de la coca en plantations de cacao ou de café.  
    Pourtant la RSE est loin d’être une nouvelle vague pour Lavazza. L’ADN de cet acteur important du marché du café repose depuis toujours sur des valeurs familiales.
    « En 1938, lors d'un de ses voyages au Brésil, mon arrière-grand-père s'offusquait déjà du gaspillage de la matière première lorsqu'il avait observé que les excédents de café étaient brûlés », raconte Giuseppe Lavazza. Une anecdote anodine ? Pas si sûr ! Les valeurs familiales se bâtissent autour de la prospérité du clan et donc les générations futures. Cette vision à très long terme induit des choix stratégiques durables et responsables.

    Dire que le monde change est un doux euphémisme : il voit émerger de nouvelles questions éthiques à chaque mouvement technologique et industriel. Chaque découverte majeure demande aux scientifiques réflexion et prudence, les repères se floutent pour les acteurs sociaux à la recherche de repères pour fonder leur action, sans oublier celles qui nous interpellent dans notre vie privée. S’il semble exister un besoin collectif d’éthique, le sens et la possibilité d’une éthique commune s’obscurcit. Dans ce contexte, à chacun de définir l’éthique en la composant d’éléments individuels et collectifs.

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  • L’humain et le développement durable au centre des valeurs de l’entreprise, rencontre avec une entreprise modèle : Vinventions.

    Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, l’homme découvrira que l’argent ne se mange pas. Voilà une phrase qui résume assez bien l’idéologie qui se cache derrière cet acronyme : RSE dont l’idée principale est de prendre conscience que chaque entreprise se développe à l’infini dans un espace fini.

    RSE, pour la responsabilité sociétale des entreprises, concerne l’ensemble des pratiques mises en place par les entreprises dans le but de respecter les principes du développement durable, d’avoir un impact positif sur la société mais aussi mieux respecter l’environnement.

    Dans les années 50, aux USA, quelques managers qui n’avaient jusqu’alors que le profit dans leur ligne de mire, se sont mis à réfléchir aux conséquences directes, indirectes, positives et négatives de leur exercice. Ils ont constaté qu’en s’intéressant à leur impact sur la société, ils pourraient en retirer un certain bénéfice. Par exemple, si une entreprise paie mieux ses salariés, elle contribue à leur donner du pouvoir d’achat, avec lequel ces derniers vont peut-être acheter les produits de l’entreprise. Si une entreprise gère mieux son impact sur l’environnement, elle fera des économies à long terme en évitant de devoir gérer des catastrophes naturelles.

    Le groupe Vinventions, leader mondial de solutions complètes de bouchage pour le secteur des vins, dont l’un des sites situé à Verviers est l’incarnation des valeurs de la RSE. La prise de conscience s’est opérée en 2016. Ensemble, collaborateurs et dirigeants vont établir une nouvelle vision d’entreprise dont l’objectif est de pérenniser l’activité dans la région. Leur volonté était d’opérer sur plusieurs axes tout en gardant à l’esprit les besoins de chacune des parties prenantes.


    Un soin particulier est ainsi accordé aux conditions de travail et pour ce faire, les travailleurs se sont vu mettre à disposition du matériel informatique performant et des tablettes en production facilitant le travail de suivi des indicateurs. Vinventions et tous ses collaborateurs veillent également à la santé de chacun et conscients qu’un horaire de travail chargé empêche parfois d’adopter un mode de vie sain, ils organisent des séances de sport sur l’heure de midi. Démarche qui, outre les bienfaits sur le corps, consent à tisser les liens entre collaborateurs, qui sont essentiels pour la bonne entente sur le lieu de travail.

    Finalement, toutes les démarches entreprises tendent vers la consolidation de ce lien, signe d’une entreprise en bonne santé. Le potager réalisé au sein même de l’entreprise en est la preuve, lequel fait également écho à une autre des préoccupations de Vinventions : son impact sur l’écologie. En la matière, le site verviétois déploie les efforts : ramassage de déchets, utilisation de chiffons réutilisables, récolte de piles et batteries, réduction des rébus des machines. Autre démarche peu commune : Vinventions récupère l’énergie que produit une entreprise voisine par la combustion de ses propres déchets. Ne pouvant pas récupérer cette énergie elle-même elle la redistribue à Vinventions. Miracle de l’économie circulaire !

    L’initiative émanant initialement des travailleurs est parvenue à gagner peu à peu tous les niveaux de l’entreprise. Face au changement, le groupe Vinventions a réagi de manière intelligente : ils ont préféré surfer sur la vague plutôt que de la prendre de plein fouet. Faisant des griefs des collaborateurs une opportunité de développement, Vinventions est un exemple d’intégration des intérêts individuels et collectifs. Que ce soit au niveau du terrain ou de la stratégie du groupe, cette vision est incarnée à tous les niveaux de l’entreprise, soutenue par la direction et vécue par les collaborateurs.


    Source : Interview avec Vinventions, Direction générale, DRH et membres du personnel.

  • La découverte de soi comme levier du succès !

    Un conflit mineur survenu au bureau vous reste en travers de la gorge. Inlassablement vous repassez la séquence pour en comprendre la raison. Dans votre tête l’équation prend forme. Vous isolez les éléments et malgré tout rien ne s’éclaircit jusqu’au moment où vous réalisez que l’inconnu de l’équation c’était vous. Se connaitre soi pour comprendre les autres, un passage obligé pour vivre sereinement en entreprise. Découverte.

    Si l’entreprise ne semble pas être le lieu idéal pour « s’effeuiller », c’est pourtant là que l’on devrait laisser tomber quelques uns de nos masques à la faveur de notre réelle personnalité et ce pour plusieurs raisons. Au travail, l’on attend que vous fournissiez le meilleur de vous-même, ou plutôt de vos compétences. Pour être en mesure de délivrer le meilleur de soi, il faut prendre du plaisir à réaliser la tâche demandée. Eviter le sentiment de contrainte au travail sous-tend déjà une première hypothèse: pour prendre du plaisir à accomplir une tâche, il faut prendre conscience de ce qui nous intéresse.

    D’un point de vue relationnel, se connaitre est indispensable. 
    Le bien-être des travailleurs dans cet environnement fréquenté 5 jours/7 va dépendre notamment de la qualité des relations construites avec les pairs. Par ailleurs, le regard des autres est un outil indispensable dans la connaissance de soi pour l’effet miroir dont il dispose. Une relation conflictuelle avec un collègue pose d’autant problème qu’elle reflète quelque chose en nous. Manifestement quelque chose que l’on ne souhaitait pas voir.

    Aristote parlait de notre incapacité à se connaitre par soi-même. Tenter de se connaitre suggère de retourner son regard de l’extérieur vers l’intérieur et nous expose à l’obscurité. Heureusement, de nombreux outils permettant de faciliter le travail de découverte de soi, ont vu le jour et tout particulièrement l’ennéagramme.


    L’ennéagramme
    est une méthode de développement personnel utilisée dans le domaine du management établissant la distinction de 9 types, 9 images de soi. L’ennéagramme repose sur l’idée que tout être humain dispose de 3 formes d’intelligence : instinctive assurant notre survie physique, émotionnelle s’intéressant à nos besoins émotionnels et ceux des autres; et mentale, lieu de raisonnement et de prise de décision.

    Il semblerait que chaque individu aie une préférence pour l’une de ces trois intelligences et tende à l’utiliser plus souvent. Dans l'ennéagramme, les types 89 et 1 préfèrent le centre instinctif ; les points 23 et 4 préfèrent le centre émotionnel ; les profils 56 et 7 préfèrent le centre mental. Chacune de ces intelligences peuvent être utilisées dans 3 directions : vers l'intérieur, vers l'extérieur ou en recherchant une sorte d'équilibre entre l'intérieur et l’extérieur.

    Là où ça se complique c’est que, cette facette que l’on aime à montrer davantage, correspond à une image plus ou moins erronée, ou du moins incomplète de soi, appelée l’ego. L’ego forme une sorte de couche enveloppant notre essence, elle-même constituée de ces 9 images correspondant à l’énergie personnelle dans sa forme la plus honnête et la plus vraie.

     

    Donc, chacun d’entre nous possède ces 3 formes d’intelligence, mais l’attention est braquée sur une en particulier. Celle mise en avant est bien souvent connue de l’individu lui-même, tandis que l’intelligence réprimée, demeure inconnue mais pilote silencieusement sa personnalité. C’est précisément là que se trouve la clé, car l’intelligence réprimée constitue les attitudes que nous auront tendance à refouler. 

    Si c’est outil est particulièrement utilisé en management, c’est parce qu’il est un bon moyen de se connaitre soi-même et surtout d’anticiper toutes les situations et les réactions, bonnes ou mauvaises, liées au quotidien professionnel. Il permet également d’adopter la meilleure manière de communiquer pour le bien du collectif. L’ennéagramme utilisé en entreprise permet de comprendre les collaborateurs, leurs besoins, leurs points forts et faibles et de leur transmettre par cette voie une motivation et une énergie supplémentaire qu’ils mettront au service du projet d’entreprise.

    L’ennéagramme consent donc à une meilleure connaissance de soi et des autres, donnant lieu à un meilleur leadership et une meilleure atmosphère de travail. En s’ouvrant aux autres, le manager ou le collaborateur sera plus enclin à accepter les nouvelles visions, les feedbacks et les remises en cause, indispensables au succès de l’entreprise

     

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  • Le changement, un vecteur d’opportunités

    Le changement est omniprésent dans notre contexte professionnel, dans notre vie privée ou sociale. Bien que considéré comme un signe de progrès ou d’évolution, nous ne pouvons faire l’impasse sur le sentiment d’inconfort qu’il génère. Évident, le changement? Rien n’est moins sûr…

    “Le changement ne se décrète pas, il s’accompagne” nous assure Boussa El Ouafi, expert en organisation et en stratégie au sein de Human Orga. “Le changement est une opportunité qui peut devenir un problème s’il n’est pas mené dans le cadre d’une véritable vision, à la fois individuelle et collaborative”.

    Mais le changement d’une entreprise équivaut-il celui de sa voisine? Le changement est une coquille dans laquelle on met à peu près ce que l’on veut selon ce qui le motive : vision stratégique, réglementations ou contexte politique par exemple. Il va de soi qu’un changement motivé par une contrainte extérieure est plus difficile.

    Bien que synonyme d’opportunité, on ne peut sous-estimer la difficulté qu’a l’être humain à sortir de sa zone de confort. “Si on le fait intelligemment, un changement devient l’occasion de se tourner vers le meilleur de chacun, et donc, de l’entreprise. C’est là qu’opère toute la magie du change management” argumente Boussa El Ouafi. Le Change Management ou en des termes plus français et crédibles, l’accompagnement du changement, a pour principe de mettre au centre de ses préoccupations les forces laborieuses qui, in fine, feront que le changement aura bien lieu.


    L’ensemble des employés sont, sans vouloir énoncer des évidences, des êtres humains.  Qui dit êtres humains dit caractères et motivations particulières. L’accompagnateur du changement doit par conséquent, se doter d’un sens de l’observation particulièrement pointu pour comprendre de quel bois se chauffent les uns et les autres.

    Ensuite, il passera à la segmentation, où il distingue, la plupart du temps, trois catégories :

    1. Les dynamiques
    2. Les sceptiques
    3. Les réfractaires

    Les dynamiques ne poseront aucun problème. Ils aiment le changement, ils aiment que ça bouge et accueilleront avec enthousiasme la nouveauté. Cela leur donne de l’énergie!

    Cela se corse un peu avec les sceptiques qui ont besoin de voir pour croire et surtout, de comprendre ce qu’ils y gagnent. Si à la question « qu’est ce que tout ça va me rapporter » l’accompagnateur sait répondre, alors le sceptique sera motivé à passer dans la case  « dynamiques ».

    Motiver les réfractaires au changement est un travail de plus longue haleine dont il vaut mieux préserver les efforts. Ils seront au centre de l’attention de l’accompagnateur un peu plus tard dans le processus.

    Pour parvenir à convertir tout le monde au changement, il existe différents leviers de motivation.
    Organiser un petit déjeuner d’équipe, organisé des discussions ouvertes, être attentifs aux besoins des travailleurs, identifier des ambassadeurs du changement dans les différentes couches hiérarchiques de la structure, ... En bref, s’intéresser à l’humain, emmener le groupe avec bienveillance. Ce sont des personnes convaincues du bien fondé du changement qui répandront sur leurs paires la motivation nécessaire pour entraîner tout le monde dans la même direction.

    “Le changement, cela percole goutte à goutte dans une entreprise. Si l’on veut que cela pousse, il faut planter.” Conclut Boussa El Ouafi.

    Silence, ça pousse !

     

    Source : Interview de Boussa El Ouafi, expert en organisation et en stratégie au sein de Human Orga.

  • Le bonheur au travail, comment on y arrive?

    “Mon travail me rend-il heureux ?”, question existentielle qui a traversé, traverse et traversera l’esprit des travailleurs. Le bonheur au travail est devenu en quelques décennies une valeur principale de l’entreprise. Fins financières ou non, toujours est-il que pour rendre les employés heureux, il faut comprendre leurs besoins. Analyse.

    Serait-ce parce que notre société est bien plus humaine que celle de nos prédécesseurs ? Hypothèse peu crédible. En revanche, que l’on ai pris conscience qu’un employé heureux était le synonyme d’un employé efficace semble plus plausible.

    En se penchant sur la question du bonheur au travail, la réponse que les managers s’attendent à trouver concerne le plus souvent l’aspect financier. Pour un pays timoré comme le notre (le plus timoré au monde après le Japon), certes la sécurité garantie par l’emploi est un facteur important pour le travailleur mais elle n’est pas une finalité. Pouvoir subvenir aux besoins de sa famille est un des vecteurs de la motivation. Autrement dit, si un travailleur n’obtient de son travail que la sécurité financière, il y a forte à parier qu’au bout d’une période plus ou moins longue, une forme d’inconfort commencera à se faire ressentir.

    Les ingrédients du bonheur sont au nombre de trois. Pour être heureux, le travailleur doit :

    1. Aimer son travail
    2. Trouver du plaisir dans son occupation
    3. Ressentir de la fierté à l’égard de son activité et de l’entreprise qui l’emploie.

     

    Mais un facteur prévaut sur ces trois ingrédients, et il est même la condition sine qua non pour les faire apparaître. Il s’agit de la reconnaissance, un puissant levier de santé et de motivation.

    Rien d’étonnant à cela, en 1940, Abraham Maslow théorisait sur la hiérarchie des besoins. Il illustrait le résultat de ses observations par le biais d’une pyramide. Ainsi il expliquait que pour être heureux, l’ensemble des besoins figurant dans la pyramide devaient être comblés. Le fait de les hiérarchiser exprime que tous sont indispensables, mais en fonction de la situation vécue, certains besoins devront être comblés avant d’autres, et certains se feront ressentir avant d’autres. Et de façon très logique, si vous êtes dans une situation où votre sécurité est mise en péril, le besoin d’accomplissement de soi (besoin situé au sommet de la pyramide) ne se fera pas sentir.

    Le niveau de vie des salariés belges est de manière générale confortable. Dès lors, le travailleur ne court plus après un toit à mettre au dessus de sa tête, il l'a déjà. Il a besoin d’autre chose, et sachant que ses besoins physiologiques, de sécurité et d’appartenance et d’amour sont déjà comblés c’est un autre besoin qui se fait ressentir, l’estime.

     

    Et c’est là que ça se corse, car si nous avons tous besoin d’être estimé à notre juste valeur, nous ne sommes pas tous capables de démontrer que nous estimons effectivement notre entourage. Le souci, c’est qu’on ne choisit pas un manager sur sa capacité à combler ce besoin qui va naître tôt ou tard chez ses travailleurs. Certains managers, pour des raisons relatives à leur égo, ou par simple incapacité fermeront les yeux sur l’importance de la reconnaissance. Ils s'étonnent de la baisse de qualité et d’efficacité de leurs travailleurs, en oubliant simplement que le travailleur est une personne qui a besoin de voir dans les yeux de celui qui incarne le patriarche de l’entreprise, que son travail a de la valeur.

    Dans le chef du manager, de fausses croyances naissent: “ils se doutent bien que leur travail est bon, ils sont rémunérés en conséquence”, “si leur travail était mauvais, ça fait déjà longtemps qu’ils ne feraient plus partie de l’équipe”. Justifier de cette manière l’incapacité à estimer de façon ostensible son personnel, finira par isoler le manager de ses travailleurs. Ils ne se comprendront plus, laissant le champ libre aux interprétations les plus farfelues, proposant la défection comme seule issue.

    Envisager la reconnaissance comme un réel besoin permet d'éviter ce genre de situation. Reste à savoir que la reconnaissance est quelque chose de subjectif : chacun la définit comme il le souhaite. Néanmoins quatre grands axes se dégagent, lesquels faisant partie intégrante d’une reconnaissance globale envisagée plus comme un processus que comme un simple compliment.

    1. La reconnaissance existentielle
    Prendre des nouvelles de la personne, permettre un aménagement d’horaire, donner accès à des programmes de formation. Il s’agit d’une forme de reconnaissance accordée d’emblée à chacun pour la simple raison qu’il est un être humain.

    2. La reconnaissance de la pratique de travail
    Emettre des commentaires sur les qualités professionnelles, inviter l’employé à présenter ses travaux devant le comité de direction, souligner l’innovation des employés. Cette forme de reconnaissance vise à souligner la manière dont l’employé exécute ses tâches professionnelle.

    3. La reconnaissance de l’investissement dans le travail
    Remercier verbalement un employé pour son implication, applaudir lors de réunion l’effort investi dans un projet d’équipe, écrire une lettre personnalisé pour souligner le courage et la ténacité d’un employé. Cette reconnaissance souligne l’apport des employés au fonctionnement de l’organisation.

    4. La reconnaissance des résultats du travail

    Rencontrer un employé pour parler de ses réalisations, célébrer une réussite particulière, féliciter spontanément des employés ayant relevé un défi. Cette reconnaissance se présente après l’accomplissement d'une tâche et après le succès de celle-ci. Pour l’employé́, c’est sa contribution à l’entreprise qui se trouve ainsi valorisée, d’où un plus grand sentiment d’importance dans l’organisation.

    Ces formes de reconnaissances sont complémentaires et interdépendantes, encore faut-il que le manager soit doté de ces qualités relationnelles. Quoi qu’il en soit, l’écueil à éviter est d’en faire trop, au risque d'être discrédité complètement et d’arriver à un résultat inverse à celui envisagé, la démotivation. Tout est une question de mesure, mais le jeu en vaut la chandelle.

     

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  • La maladie des loisirs : pourquoi les travailleurs attendent-ils les vacances pour tomber malade ?

    Les vacances approchent, le bout du tunnel qui potentiellement peut déboucher sur une période de repos physique et surtout mental se laisse timidement entrevoir. Et quand vous y êtes, vous tombez malade. Explications.

    Entre l’envie de correspondre aux exigences de son supérieur, un besoin irrépressible de bien faire les choses et la tendance naturelle à placer la barre plus haute que nécessaire, le cerveau et l’organisme surchauffent.

    Avant d’arriver à cet état de surchauffe, le phénomène a pris un certain temps, temps pendant lequel vous avez pris la décision de ne pas vous écouter. Rappelez-vous de ce premier sentiment d’insatisfaction ressenti au début. Celui que vous avez préféré ne pas entendre sous prétexte que, manquant, prétendument, d'expérience, ou d’autre chose, vous ne disposiez pas de la légitimité suffisante pour vous accorder ce genre d’attention.

    Face à une deuxième situation dérangeante, vous avez fermé les yeux et ainsi de suite, jusqu’au jour où, tellement déconnecté de vos propres ressentis, votre corps s’est mis à parler pour vous. Le corps ne se pose pas mille questions quant à votre légitimité, il réagit et souvent au pire moment : la première semaine de vacances arrive enfin après des mois de travail acharné et la grippe qui vous a subitement frappé vous empêche d’en profiter. Grand classique !

    Après de nombreux griefs adressés au ciel et surtout après de nombreuses répétitions de cette situation, place à l’interrogation.

    En 2002, un chercheur néerlandais a consacré une étude scientifique à ce phénomène découvrant que 3% (à cette époque) des salariés néerlandais étaient concernés. Il a rebaptisé ce concours de circonstances, la “maladie des loisirs”, démontrant ainsi qu’il n’existait, dans ce cas précis, aucun concours de circonstances. Tomber malade pendant les vacances est une réaction à une cause. Sans vouloir toujours taper sur le même clou, un coupable semble se désigner : le stress.

    Lors des périodes de travail, le corps est en mode défense. Le travailleur programme son mental en position “ON”.
    Il est concentré, rapide et tourné vers le rendement et l’efficacité. Il se défie même en repoussant toujours les limites de cette bataille, dont chaque victoire lui procure une décharge d'adrénaline. Le mécanisme tourne à plein régime avec comme carburant cette adrénaline et surtout l’hormone du stress, le cortisol dont le travailleur est noyé. Autrement dit, un cocktail d’hormone qui à long terme affecte le système immunitaire.

    A la seconde où le travailleur s’autorise à relâcher la pression, c’est toutes les défenses immunitaires qui se relâchent. Il risque alors de devenir la proie du moindre virus passant par là. Pasteur disait d’ailleurs : “il n’y’a pas de microbes, que des malades”.
    Ce que nous ne comprenons pas dans nos sociétés où le statut social est fonction du manque de temps réservé aux loisirs, c’est que cette proactivité a un coût.

    Au-delà des conséquences temporaires liées à cette “maladie des loisirs”, le stress met le corps dans un état d’usure et de dysfonctionnement qui va croissant avec les années : fatigue à répétition, douleurs dans le bas du dos, troubles digestifs, inflammation du foie, tension mentale et musculaire permanente, accélération du rythme cardiaque et de la pression artérielle, humeur toujours très réactive, etc. Le terrain de l’individu se fragilise peu à peu.

    Le bilan qui se dresse peut sembler négatif mais en réalité la solution ou plutôt les solutions existent. La première, dans le chef du travailleur, consiste à retrouver certains réflexes d’une simplicité déconcertante : s’occuper de soi. La seconde concerne le supérieur qui, voulant dynamiser ses troupes démotivées, risque de transformer ses encouragements en injonctions, entraînant plus de démotivation et d’inconfort, créant ainsi encore plus de stress.

    Source 1

    Source 2

  • Guide pratique pour gérer les 6 personnalités les plus courantes

    La diversité apparaît comme la réponse à notre société en constante mutation. Souvent résumée à des différences culturelles, sexuelles ou religieuses, la diversité concerne notamment la personnalité de chacun. Nous sommes tous différents mais nous présentons des critères communs constituant des profils de personnalité. Voici les 6 personnalités les plus souvent rencontrées en entreprise et les clés pour les appréhender au mieux.

    Lorsque l’on parle de diversité, l’on pense directement aux différences culturelles, ou au handicap. Mais à y regarder de plus près, l’un des critères exprimant la diversité c’est notamment  la différence de sexe. Mais la encore ça ne détermine pas tout. Prétendre pouvoir comprendre le mode de fonctionnement d’une femme parce que c’est une femme ou d’un homme parce qu’il est un homme est un peu tautologique.

    Ce qui distingue les personnes, c’est leur posture en société, ou en micro société, si l’on prend l’exemple du milieu professionnel.

    Même si le but de l’entreprise est le fonctionnement d’un business, difficile de faire abstraction de la force de travail, dont la cohésion est indispensable au fonctionnement de l’entreprise.

    Certes la diversité préconise que l’homme soit spontanément indifférent à des critères distinguant les personnes sur base de leurs appartenances sociales, culturelles, mais dans la vie qu’en est-il des personnalités ?

    Il est indéniable de constater que certaines personnalités sont plus difficiles que d’autres. On en dénombre 6 : le « travaillomane », l’empathique, le rêveur, le promoteur, le rebelle ou joueur, le persévérant. Chaque profil a sa spécificité et requiert un traitement particulier au risque de chercher à se saboter.

     


    Le travaillomane

    Il est logique, rationnel mais surtout responsable, ponctuel et soucieux des échéances.

    Sa particularité : Il aime les travaux qui exigent de l’analyse, un esprit de synthèse, la réalisation de tableaux.
    Ses besoins : La perfection et la structuration du temps.
    Pour le féliciter : "Bravo, bon boulot. C'est construit, charpenté, impeccable", rien ne sert d’en rajouter des couches, la simplicité suffira.
    Pour le recadrer : "Le dossier Y n'a pas été rendu à l'heure puisque tu me l'as apporté vendredi à 17h, ce qui ne m'a pas permis de le traiter dans la foulée..." L’argument doit s’appuyer sur du factuel et être clair et précis.

     

    L’empathique

    Il est sensible, chaleureux et inspire la confiance, il est le garant de l’harmonie de l’équipe. Il aime profondément les gens, plus que le travail, et s’implique dans la vie de travail.

    Ses besoins : La reconnaissance de soi et le "self cocooning".
    Sa particularité : Il veillera à décorer personnellement son espace de travail et à afficher des photos de familles.
    Pour le féliciter: “Merci de ta présence lors de la discussion. Qu'est-ce qu'on ferait si tu n'étais pas là!".  
    Pour le recadrer : "Si je te reçois, c'est pour te parler. N'y vois aucune attaque personnelle". La précaution est de rigueur pour ce personnage qui peut très vite se sentir agressé.

     

    Le rêveur

    Son pouvoir de concentration est aussi important que son pouvoir d’imagination et d’introspection.

    Ses besoins : le calme et la solitude
    Sa particularité : Sa capacité à supporter les silences le rend très bon en négociation.
    Pour le féliciter : "Merci, grâce à ta perspicacité, on a trouvé la solution."
    Pour le recadrer : "Donne-moi, s'il te plaît, une explication sur ce dossier incomplet."

     

    Le promoteur

    Il adore le challenge et est attiré par la prise de risque et les projets ambitieux.

    Ses besoins : les défis et sensations fortes
    Sa particularité : Il a la capacité de réveiller l’équipe et la porter vers la réalisation de projet, c’est un meneur.
    Pour le féliciter : "Bravo pour avoir décroché ce client que l’on rêvait d’avoir !"
    Pour le recadrer : "Ce n'est pas ce dont nous avions convenu. Il est inadmissible que tu ailles si loin."

     

    Le rebelle ou joueur

    Il est spontané, créatif, il se nourrit de rencontres et de brainstorming.

    Ses besoins : les contacts, le partage et les stimuli
    Particularité : Il est capable de détendre l’atmosphère, mais au moindre souci il est capable de rejeter la faute sur les autres.
    Pour le féliciter : "Je te remercie de cette super idée hors cadre”.
    Pour le recadrer : "Cela ne va pas, parce que…" Même si il se ferme, le message sera entendu.

     

    Le persévérant

    Pour lui la loyauté et la justice sont des valeurs primordiales, il est bienveillant surtout à l’égard des collaborateurs malmenés, il est très engagé et convaincu.

    Ses besoins : le respect de son avis et de son implication
    Sa particularité : Sure de lui, il défend avec aplomb ses dossiers devant les supérieurs. Il veut être reconnu autant pour son investissement que la qualité de son travail.
    Pour le féliciter : "C’est génial ton rapport, tu y as introduit de bonnes idées. Et tu les as tenues jusqu’au bout."
    Pour le recadrer : "Cela ne correspond pas à mon niveau d’exigence, voilà ce que j’attends de toi" , "Ce n’est pas mal, mais aurais-tu d’autres pistes que tu pourrais étayer ?"

     

    Parmi ces profils, trois semblent donner plus de fil à retordre à l’équipe. Sous certains de ses aspects, le rebelle pourra mettre en péril l’équilibre du groupe, notamment pour le fait qu’il est dans le défi et peut saboter inconsciemment son travail dès la première mise en garde. Le persévérant, sur de son bon droit, a réponse à tout et trouve la moindre de ses excuses légitimes. Et enfin le rêveur, parfois inconscient de ses actes, met à mal le fonctionnement de l’entreprise sans s’en rendre compte car il est dans son monde.

    La cohésion, en présence de ces profils n’est pas incompatible pour autant. Les exigences de ces personnalités rendent la tâche du manager plus complexe. Le rêveur aura besoin d’être plus encadré, le rebelle ne tolérera que les remontrances plus douces et démontrer à un “persévérant” qu’il a tort demandera presqu’un effort de manipulation dans son discours. L’enjeu sera d’affirmer qu’il a raison en lui faisant comprendre qu’il a tort. Tâche très ardue.

    Après lecture de ces profils, faites le test avec vos collègues pour déterminer qui est qui, et on s’en doute, vous avez déjà une petite idée !

    Source :  https://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/management/comment-gerer-les-six-personnalites-les-plus-courantes_1520484.html

    https://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/management/recadrage-au-travail-trois-personnalites-a-manager-avec-precaution_1521336.html

  • L’empathie au travail, la clé du succès d’une entreprise?

    Vous êtes devant la machine à café et vous apercevez au loin, votre collègue que vous invitez d’un signe de la main à partager ce moment de parlote. Il vous répond l’index pointé sur sa montre, il est pris par le temps et fera l’impasse de cette pause-café. Deux cas de figures se présentent et vous vous dites ...

    a. « Le pauvre, il croule sous le travail. »

    b. « Monsieur a des priorités apparemment, pour qui se prend-t-il ».

    Dans le premier cas de figure, vous avez fait preuve d’empathie et dans le second, certainement pas. Et il y a plusieurs raisons à cela.

     

    Tour d’abord, le comportement empathique est certes inné mais il se développe grâce à l’éducation. Pour parvenir à une des deux réactions, trois filtres de perceptions se mettent en place dans votre esprit :

    1. Le filtre cognitif vous a fait mobiliser les informations sur vos connaissances de la situation (manque de temps, priorités à respecter, statut de la relation avec votre collègue, etc.)
    2. Le filtre affectif vous a fait mobiliser l’ensemble des émotions ressenties devant la situation (regret, frustration, sympathie pour votre collègue, etc.)
    3. Le filtre comportemental vous a informé quant à votre intention d’action devant la situation

     

    Ce qu’il est important de retenir c’est que chaque filtre est la résultante d’une combinaison de nos croyances, nos états émotionnels, nos valeurs et nos aventures de vies personnelles. Autrement dit, la capacité de se mettre à la place de l’autre dépendra surtout de qui nous sommes mais aussi du contexte dans lequel l’action se déroule.

    Et en parlant de contexte, il en est un où il est plus difficile d’exprimer l’empathie : le travail.

    Le stress, les responsabilités ou encore la concurrence sont autant de facteurs pouvant expliquer pourquoi notre empathie est en berne sur le lieu de travail. Pourtant, il apparaît que les moteurs d’une équipe et, in fine, du succès de l’entreprise soit justement la bonne entente et la coopération.  Lesquelles sont insufflées directement par le manager, qui dans les structures classiques, est l’âme de l’entreprise.

     

    L’empathie et la motivation

    Un manager empathique favorise la motivation de ses collaborateurs. Tout d’abord, s’il est à l’écoute de son intuition, il distingue la meilleure façon d’aborder chacun des collaborateurs, ce qui implique que le collaborateur se sentira considéré et accordera en retour la légitimité que le manager mérite. Naîtra alors un rapport de confiance indispensable à la bonne santé de l’entreprise.

     

    L’empathie et l’intelligence collective

    Le fait d’être empathique permet de mieux entrer dans le monde de l’autre et donc de comprendre ses intentions. De cette manière, les échanges sont plus riches, plus utiles et surtout mieux interprétés et rendent possibles et efficaces le travail d’équipe.

     

    Les valeurs relationnelles ont pris le pas sur tout le reste, indiquant clairement que pour les nouveaux travailleurs, la signification du travail est différente. Certes, le travail reste un “moyen de gagner sa vie”, mais il doit aujourd’hui, permettre de profiter de la vie. Un salaire important n’est plus l’unique raison de garder un emploi, le lieu de travail est considéré comme une seconde maison et implique dès lors une recherche de confort et de bien-être.

     

    source :  http://theses.ulaval.ca/archimede/fichiers/23823/ch07.html https://www.ekilium.fr/blog-coaching/entreprises-liberees-et-agilite-organisations/management-empathique/

    http://www.equipe-gagnante.com/posture-manageriale/managers-ce-que-vous-gagnez-a-oser-lempathie/

     

     

     

  • La liberté au sein d’une entreprise garantit-elle plus d’efficacité ?

    Les notions de travail et de liberté longtemps semblaient être à l’image de l’huile et de l’eau, un mélange impossible. « Quand le chat n’est pas là les souris dansent », ainsi le dicton décrivait à tord ou à raison, la culture d’entreprise telle qu’on l’a connue pendant de longues années. Les travailleurs actuels ont des visions différentes et n’ont plus les mêmes aspirations que leur aînés...

    “L’holacratie” prétend être la réponse à cette question. Système de gouvernance supprimant la hiérarchie pour laisser plus d’autonomie aux salariés, ce modèle a été développé par Brian Robertson en 2001. Concrètement, l’holacratie définit l’organisation et la structure d’une entreprise ainsi que le mode de prise de décision. 

    Ainsi une entreprise holacratique compte en son sein plusieurs cercles interdépendants et autocontrôlés. Cette notion de cercle remplace la structure pyramidale traditionnelle, d’autant plus que les décisions sont collectives. Ce type d’organisation peut être vu comme un cadre, et au sein de ce cadre, à chacun d'établir le fonctionnement qui convient le mieux à son entreprise.

     

    Un tel modèle s’accompagne du respect de certains grands principes :

    1. Adoption des règles du jeu :

    Le supérieur hiérarchique doit accepter de ne plus être seul maître à bord. Il cède son autorité à la collectivité qui pourra en jouir autant que lui.

    2. Définition des rôles :

    Une tâche ne définit plus un rôle et ne définit plus un poste. Chaque activité de l’entreprise est divisée en unités de travail qui vont donner lieu à des rôles. Les salariés en prennent en moyenne 4 à charge et doivent autogérer la réalisation de ceux-ci et fournir un cadre de travail propre.

    3. Affectation des rôles :

    Cette tâche revient habituellement au manager de l’entreprise. Là, il existe un rôle spécifique: “le premier lien” du cercle, englobant plusieurs cercles. La personne en charge du premier lien n’a pas plus de pouvoir qu’un autre membre du cercle, elle ne peut modifier la composition des cercles que si elle passe par le “processus de gouvernance”.

    4. Principe de gouvernance :

    Dans toutes structures vivantes, des besoins naissent et une réponse doit y être apportée pour conserver l’équilibre de la structure. Ces besoins appelés “tensions” sont débattus ensemble. Un des collaborateurs propose une idée et l’ensemble des collaborateurs analysent si cette idée est valable ou non. Si c’est le cas, elle est appliquée, le cas échéant une autre piste est proposée. C’est un moyen de satisfaire l’ensemble des collaborateurs mais aussi de les impliquer dans la vie de l’entreprise.

    5. Renoncement à la vision :

    Les systèmes classiques sont mus par l’image d’un patron visionnaire qui saisit tous les rouages de son entreprise. L’holacratie considère que ce qui guide une entreprise ce n’est pas le patron, mais la réalité dans laquelle elle prend place. Au fil de son évolution l’entreprise rencontrera des challenges précis auxquels des collaborateurs répondront grâce à leur expertise.

    En 2014, Zappos - grande plate-forme d’e-commerce a tenté l’expérience. Employant 1500 personnes, l’entreprise a quitté le concept de “patronat visionnaire”. Pour Zappos, le grand changement fut de miser sur la créativité de tout son personnel plutôt que sur celle d’une poignée de personnes.

    Et si l’inconnu de l’équation du succès c’était la liberté ? Hourra, nous avons a trouvé la valeur de « x », mais l’équation n’est pas résolue pour autant. Ce management libéré ne fonctionne pas avec tous les profils. Si la plupart sont en quête d’autonomie et de liberté, tous ne veulent pas assumer les responsabilités qui vont de paire avec celle-ci et par ailleurs, d’autres sont réfractaires au changement. Ce nouveau modèle, chargé de promesses soulève néanmoins une question: Les entreprises de demain exigeront-elles des salariés, une âme d’entrepreneur?

     

    Sources : 
    http://www.econovateur.com/entreprise-liberee-holacratie-biologique-economie-sociale-et-solidaire/
    http://holacracyinsider.com/blog/entreprise-liberee-et-holacracy-quelle-difference
    https://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/management/5-choses-a-savoir-sur-l-holacratie_1675855.html

  • 30 jours sans râler, est-ce bien nécessaire ?

    La “désintox”, c’est le mot tendance du moment. Les initiatives tentant de nous soulager de nos mauvaises habitudes sont nombreuses. Après la tournée minérale, où seule l’eau coule à flot, place à un autre challenge : les 30 jours sans râler. Lancé le 15 janvier, lors du fameux Blue Monday, le défi “30 jours sans râler” avait pour but de montrer le trait d’union existant entre la façon positive de voir les choses et la santé. Si les conséquences d’une consommation prolongée d’alcool ne sont plus à démontrer, quel impact l’expression quotidienne de notre mécontentement peut-il avoir sur notre santé?

    Tout d’abord, qu’est-ce que “râler” signifie concrètement. Le dictionnaire définit cela comme manifester son mécontentement, sa mauvaise humeur par des plaintes, des récriminations. Voilà c’est officiel, nous sommes tous à mettre dans le même panier. Que ce soit dans les bouchons, au boulot ou à la maison, les raisons de s’en prendre au ciel sont multiples. L’idée la plus répandue est que râler est le moyen le plus efficace pour se libérer d’un stress ou d’une frustration.

     

     

    Des études menées sur le sujet invalident cette théorie. Il semblerait que l'expression de notre mécontentement fasse plus de mal que de bien
    C’est au niveau des synapses que ça se passe. « Quand vous avez une pensée, une synapse crée un pont jusqu'à une autre et lui envoie un signal électrique. Ce dernier transporte et transmet l'information à laquelle vous pensez » explique Steven Parton, psychiatre.

     

    Plus les connexions sont fréquentes et plus les synapses se rapprochent les unes des autres, et moins le trajet est long. Autrement dit, le chemin parcouru par cette idée a été enregistré par notre cerveau. Des automatismes vont alors se créer, et nous pousser à réagir à chaque fois de la même façon face à une situation donnée. L’exemple des bouchons est assez éloquent, on ne sait même plus pourquoi on râle, mais on le fait pourtant chaque jour. « Cette situation arrive quand les synapses qui représentent le négatif sont plus proches et mieux connectées entre elles que celles qui traitent du positif. Naturellement, la pensée qui gagne est celle qui a le moins de distance à parcourir, et donc, ici, c'est la pensée négative », analyse Steven Parton.

     

    En plus d’être inutiles, ces attitudes négatives répétées sont nocives pour la santé. Se plaindre génère en nous une grande dose d’anxiété libérant du cortisol, l’hormone du stress. Et cela nous rend plus vulnérable : système immunitaire défaillant, augmentation des risques de crise cardiaque, de diabète ou d'obésité. Le stress est réellement mauvais, il peut tuer, au même titre que l’alcool ou la malbouffe, alors ces 30 jours sans râler était une vraie nécessité. Et si la mauvaise humeur est contagieuse, la bonne humeur l’est tout autant. Songez donc à sourire aujourd’hui !

     

    Source: https://www.nouvelobs.com/sante/20160429.OBS9463/se-plaindre-est-mauvais-pour-la-sante-c-est-scientifiquement-prouve.html

  • L’intelligence intuitive, la fin de l’empire du QI?

    Révélation, éclair de génie, ou petite voix, il existe beaucoup de synonymes désignant cette impression qui parfois envers et contre tout, guide nos décisions en nous laissant ce sentiment d’avoir bien fait les choses : l’intuition.

    L’intuition vient du latin, « intuiri » qui signifie regarder attentivement à l’intérieur de soi
    Autrement dit, parfois la prise de décision se limite aux seules connaissances qui nous habitent. Mais comme toutes choses non mesurables ou inscrites quelque part, on doute du réel pouvoir de l’intuition. 
    A tel point que certaines personnes, ne sont parfois même plus capables d’écouter cette petite voix interne lorsqu’elle se manifeste. La question est donc, l’intelligence rationnelle est-elle à mettre en balance avec cette intelligence dite irrationnelle, l’intuition ? Et la réponse est non.

    Certes l’intuition est un mode de réflexion indépendant de la raison et n’est donc pas issue d’une pensée réfléchie, ni d’une déduction, ni d’un raisonnement ou tout autre moyen métaphorique d’accoucher de sa pensée. L’intuition et la raison viennent de deux parties différentes du cerveau. Le savoir intuitif vient du cerveau droit et le savoir rationnel du cerveau gauche. Ce qui signifie que l’un ne vaut pas plus que l’autre ou l’un n’est pas plus efficace que l’autre. Ce sont deux formes d’intelligence différentes. Schopenhauer la décrivait comme ceci : la marque de fabrique de toutes œuvres de génie.

    L’inconvénient de cette capacité « géniale » c’est probablement qu’elle est parasitée par tout ce qui relève de la réflexion et donc du rationnel. Il faut dire aussi que notre société n’est pas étrangère à ce phénomène. Notre culture laisse peu de place à toutes les choses inexplicables au profit de celles qui sont mesurables. A l’image de ce bon vieux conseil selon lequel la prise de décision passe par l’action de « peser le pour et le contre » qui en réalité n’est rien d’autre qu’une façon de ne pas s’écouter. Bien souvent le rationnel l’emporte, son côté rectiligne et carré semble plus confortable, car laisse moins de place au doute. C’est de cette façon que l’on fait des mauvais choix.

    Jung fait, à juste titre, la distinction entre deux entités qui nous constituent : le moi et l’âme. Le moi est habité par les croyances, les lieux communs, le fruit de réflexion d’individus proches de nous et susceptibles de nous influencer. A la différence du moi qui ne s’écoute pas, l’âme elle, sait toujours ce qui est bon pour l’individu qu’elle habite.

    En tous les cas, il semble que nous ayons tout intérêt à sortir de ce modèle classique qui, guidé par la raison, cloisonnent parfois certains destins.

    On ne manque pas d’exemple du triomphe de l’intuition.

    On citera Gordon Moore le fondateur d’Intel qui a créé le microprocesseur sur base de son intuition muée en hypothèse… 
    Ou encore Bill Gates qui avait le sentiment que l’ordinateur deviendrait personnel et vend alors le système d’exploitation à installer sur chaque machine : c’est le coup du siècle ! 
    On ne manquera pas de nommer Mark Zuckerberg, dont la véritable révolution demeure moins dans le mode de communication que dans la quantité d’informations dont il dispose sur chaque utilisateur. 
    And the last but not least : Steve Jobs ! L’intuition a été le guide d’exploits dont on constate l’ampleur du succès un peu plus chaque jour. Et même si il est souvent passé pour un illuminé, Steve Jobs n’en restait pas moins une personne rigide, perfectionniste, irascible qui assumait ce qui est devenu aujourd’hui une des plus grandes avancées en matière de technologie.

    Constatant ces nombreuses innovations, il semble évident que l’intuition n’est pas affaire de futilité et qu’elle précède l’intelligence rationnelle.

  • Visualisation positive

    Open Space by Edenred vous propose quelques clés, concrètes, prêtes à l’emploi pour se connaître. Savoir qui l’on est, être aligné avec ses forces et faiblesses, ses capacités et ses limites.

    Open Space vous propose quelques clés, concrètes, prêtes à l’emploi :

    • Définir des objectifs réalisables et positifs
    • Apprendre à anticiper
    • Se lever 21 minutes plus tôt
    • Cultiver l’humilité
    • Méditer 20 min/jour

     

    Un fil rouge relie tous ces éléments : se connaître. Savoir qui l’on est, être aligné avec ses forces et faiblesses, ses capacités et ses limites.

    Se fixer des objectifs réalisables permet de concevoir un plan d’action aux étapes clairement identifiées : choisir une direction fixe et faire converger toutes vos actions vers ce même cap. La positivité amène l’idée que ces objectifs sont réalisés pour soi, pour se développer et non contre quelque chose ou quelqu’un. Réaliser un tableau de visualisation (digital ou papier) avec tout ce qui vous inspire, aide fortement.

    Anticiper : en observant son environnement et la connaissance que l’on en a. Dominique Ringler, coach au sein du groupe Tuuurtle, illustre : “nous utilisons la tortue en mantra pour expliquer à nos coachés que la lenteur a du bon pour la vitesse, qu’elle a la capacité de se replier sur elle-même pour se ressourcer et surtout, qu’elle est là depuis tellement longtemps (bien avant les dinosaures!) qu’elle a appris à anticiper, s’adapter et à se connaître.” La réalisation sûre, durable plutôt que l’action rapide et éphémère.

    Se lever 21 minutes plus tôt vous permettra de vous mettre en condition pour une journée positive et efficace. Programme type :

    • 7 minutes d’étirements et d’exercices doux pour réveiller le corps en douceur. Ne jamais se lever tout d’un coup !!
    • 7 min pour se répéter les mantras que nous utiliserons toute la journée pour réaliser nos actions. Exemple : Sérénité, action, bienveillance, observation,...
    • 7 min de méditation : la méditation ne signifie pas ne rien penser, mais vider sa tête. Le silence fera en sorte d’imprimer dans votre tête les résolutions que vous venez de prendre.

    L’humilité en réponse à l’arrogance ambiante : pour rester dans l’exemple de la tortue, le lièvre s’est fait avoir à cause de son arrogance. La tortue, elle, se connaît et fixe des objectifs en fonction de ce qu’elle sait de ses capacités sans excès de zèle. Sustainability.

    Méditer : Prendre 4 x 5 min pour méditer dans la journée, en pause dans le tourbillon ambiant. Vider sa tête, s’isoler n’importe où, même aux toilettes, couper tout et laisser le repos faire son boulot.

    Appliquez-vous et répétez l’exercice aussi souvent que possible.

  • Un petit merci, de grands profits

    “Merci” “S’il vous plaît” “de rien” sous toutes ces formules de politesse aux apparences anodines se cachent le premier et le plus grand des cadeaux gratuits : la gratitude. Celle de montrer à notre interlocuteur l’importance de ses actes (reconnaissance) avec une bienveillance innée.

    Bateau? Bisounours? Selon une étude menée par les chercheurs Adam Grant (Wharton) et Francisco Gino (Harvard), “merci” est l’acte le plus important dans la motivation au travail. Pourtant, le lieu de travail est le lieu le moins “remerciant” de nos vies. Paradoxe? Seulement 15% d’entre nous disent merci au travail et 35% des personnes affirment que leurs managers ne leur disent jamais merci. Sympa...Pourtant, il est prouvé que la qualité de travail est améliorée par la gratitude et la reconnaissance. La gratitude permet de développer des émotions positives, bénéfiques pour la santé.

    La question n’en est alors que d’autant plus brûlante : pourquoi ne remercions-nous pas assez ?

    Une croyance populaire, sans doute, nous place dans une zone de vulnérabilité - comme une reconnaissance tacite de mon manuel de compétences ou de confiance pour résoudre mon problème moi-même. Et puis, c’est le boulot de chacun de faire son travail, non? Vu sous cet angle, la couche du remerciement semble alors quasi superflue...mais c’est dans le « quasi » que se pose toute la nuance : lors d’une expérience menée à Harvard, 66 % de ceux qui ont reçu un merci après une première aide recommencent spontanément. Résultat : 50 % de succès en plus pour l’opération menée collectivement. Des chiffres qui font rêver, non?

     

    Si vous avez lu ces lignes, une autre question devrait suivre naturellement : comment fait-on? L’échange de cadeaux est une pratique vieille comme le monde : les chefs tribaux échangeaient déjà des cadeaux pour préserver la paix, obtenir la protection ou de la nourriture. Aujourd’hui encore les cadeaux ponctuent les temps forts de la vie d’une entreprise. L’essor des cadeaux d’entreprise, tels que nous les connaissons aujourd’hui, remonte aux années 1950. À cette époque, il s’agissait surtout de remercier les « gros » clients. Progressivement la pratique s’est élargie aux employés, aux fournisseurs et à un cercle de privilégiés (journalistes, actionnaires, etc.). Ex: restaurants, voyages, fête d’entreprise...

    Alors, qu’attendez-vous? La gratitude change votre état d’esprit, crée des solutions, fait émerger des émotions positives améliorant le cadre de travail, et surtout, est virale. Nous gageons que ce sera le seul virus que vous accueillerez les bras ouverts cet hiver.