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Chaque geste compte : 15 conseils pour demain

Hier, 22 avril, c'était le Jour de la Terre. L'occasion s'il en faut de mettre en avant notre responsabilité environnementale.

Quand on parle de responsabilité environnementale au travail, le discours est malheureusement bien souvent moralisateur et empli d’obligations. Bien souvent également, on pointe ce que nous pourrions faire de plus ou de mieux, en omettant les efforts déjà consentis ces 5 ou 10 dernières années. En clair : on clive entre ceux qui font bien et ceux qui font mal.

Loin de nous l’idée de renforcer cette soi-disant opposition. Au contraire, cette newsletter espère amener des pistes de réflexion et quelques conseils simples à mettre en place, tout en vous informant des incitants fiscaux visant à accompagner les démarches durables.

Nous pensons en effet que la meilleure manière d’amener des changements durables et concrets est d’accompagner ceux qui le souhaitent, dans le respect du rythme de chacun.

Bonne lecture à tous.

Article thématique

  • 15 gestes pour demain

    Nous sommes tous conscients de l’importance – l’urgence même – de modifier notre mode de vie pour préserver l’environnement. Mais dans la pratique, nous préférons souvent faire l’autruche. C’est normal, et c’est humain, ça ne sert à rien de culpabiliser. En revanche, il faut rester conscient de l’impact de nos habitudes (de consommation, de déplacement, de loisirs…) et adopter de petits gestes, petit à petit. Au niveau du gouvernement, de l’entreprise, de la commune ou même au niveau individuel, nous pouvons tous aller un pas plus loin et adopter chaque jour, chaque mois des gestes simples qui peuvent faire la différence.

    Il nous est tous arrivé en quittant notre bureau, notre atelier ou une salle de réunion, de ne pas éteindre la lumière. Parce que nous n’avions pas le courage d’y retourner quand nous y avons pensé, parce que ce n’est pas chez nous donc c’est moins grave, parce que c’est l’entreprise qui paie, etc. Pourtant, ça ne nous coûte pas grand-chose de faire demi-tour et d’aller l’éteindre, cette lumière.

    L’éco-responsabilité et les gestes à mettre en place ne sont, d’abord, pas une question de coût financier, même s’ils ont un coût financier évident. Il s’agit avant tout d’un coût écologique, d’une planète qui nous appartient tous.

    Voici 15 conseils qu’il est possible de mettre en place au bureau, plus ou moins facilement et à son rythme :

    1.   Utilisez moins de papier et d’encre. C’est le fameux “Think before you print” que vous pouvez ajouter dans votre signature Outlook.
    2.   N’utilisez pas de gobelets ou de vaisselle en plastique, privilégiez les gourdes et la vaisselle à rincer.
    3.   Eteignez en partant (votre ordinateur, la lumière…).
    4.   Triez vos déchets.
    5.   Achetez des produits et matériaux recyclés (papier, papier-toilette…).
    6.   Ne prenez que ce que vous allez vraiment utiliser (à la cantine, par exemple) pour éviter le gaspillage.
    7.   Evitez la consommation d’eau en bouteille plastique en installant une fontaine à eau ou en achetant des bouteilles en verre.
    8.   En réunion, privilégiez un tableau ou un projecteur aux post-its et impressions multiples.
    9.   Télétravaillez quand c’est possible.
    10.   Déplacez-vous, si possible, avec de la mobilité douce (transports en commun, vélo, co-voiturage…).
    11.   Évitez les heures d’embouteillage si vous prenez votre voiture. Gain de temps et gain d’émission de CO2. Et vos nerfs aussi vous en remercieront.
    12.   Utilisez la climatisation ou le chauffage avec modération.
    13.   Utilisez des sources d’énergie renouvelable (solaire, éolienne…).
    14.   Assainissez l’air en installant des plantes vertes dans votre bureau.
    15.   Montrez l’exemple😊

     

    La pollution numérique

    Autre axe sur lequel les entreprises peuvent agir : celui de la pollution numérique. Faire une recherche sur le net, envoyer un e-mail, flâner sur Facebook... on ne le dirait pas, mais ce sont autant de sources d’émissions de CO2.

    • Utilisation des ressources lors de la production de nos ordinateurs, GSM, tablettes et autres
    • Consommation d’électricité de nos appareils pour les recharger
    • Consommation énergétique des serveurs de stockage

    Les plus gros consommateurs restent le streaming vidéo et les e-mails volumineux.

     

    Quelques conseils simples à mettre en place

    • Réduisez la taille de vos pièces jointes ou compressez-les, préférez l’envoi d’un lien hypertexte lorsque c’est possible.
    • Supprimez régulièrement les e-mails traités et n’oubliez pas de vider la corbeille.
    • Désabonnez-vousdes newsletters que vous ne lisez pas.
    • N’abusez pas des vidéoconférences.
    • Évitez d’envoyer un e-mail contenant juste « Ok» ou « Merci ! »

    Selon Energuide, si chaque Belge envoyait un seul message de moins de ce type, cela économiserait 2 825 tonnes de CO2 et équivaudrait à retirer 573 voitures diesel de la circulation.

    Plus de conseils ici

     

    La tendance 2021

    Le Plogging. Le Plogging est la contraction de « jogging » et du mot suédois « plocka upp », qui signifie « ramasser ». Venue de Suède, cette pratique consiste tout simplement à profiter de de son jogging pour ramasser les déchets que l’on trouve (pour les plus sportifs, pensez à les ramasser en faisant des squats ou des fentes avant). Il suffit de se munir d’un sac et de gants ! Vous n’aimez pas courir ? Faites-le en marchant, c’est tout aussi efficace.

    Cette initiative peut aussi être encouragée en entreprise et conjuguée aux journées de nettoyage des environs parfois déjà organisées. Inspirant, et très intéressant pour la stratégie RSE !

    Au niveau local, il existe de très nombreuses initiatives allant en ce sens en Wallonie, notamment à Wavre, à Gembloux, à Antoing, à Waremme, à Malmedy, et bien d’autres encore.

    L’asbl « Wallonie plus propre » soutient d’ailleurs les organisateurs de Plogging en proposant de sacs de ramassage ainsi que des gants.

    Enfin, l’application mobile belge WePlog (gratuite) propose carrément une carte des rues déjà nettoyées par des ploggeurs via un code couleur.

    Intéressé ? Vous trouverez peut-être une action proche de chez vous via Facebook, ou téléchargez gratuitement l’application mobile belge WePlog, qui propose une carte des rues déjà nettoyées par des ploggeurs via un code couleur.

    Rien que pour le mois d’avril, plus de 500 sacs de déchets ont été récoltés (environ 3 à 4 tonnes, sur plus de 2 000 km de rues et chemins nettoyés.

    Plus d’infos ici.

     

    Pourquoi être une entreprise éco-responsable ?

    La première raison qui doit pousser les entreprises à être éco-responsable, c’est la volonté d’agir concrètement contre le problème écologique. Le sujet de l’éco-responsabilité doit être un sujet envisagé de manière plurielle et solidaire. Ce que nous mettons en place aujourd’hui, c’est d’abord pour les générations futures.

    La deuxième raison, c’est que la prise de conscience « verte » n’est pas une mode, c’est aujourd’hui une vraie attente de la part du public d’apporter des réponses à un problème majeur. Le public est très regardant à la manière dont une société prend cette problématique en compte. Il faut cependant être attentif à ne pas faire du faux « green washing », c’est-à-dire à ne pas faire croire que la problématique de l’éco-responsabilité est prise en compte alors qu’elle n’est qu’un prétexte marketing.

    Enfin, de nombreux collaborateurs (et futurs collaborateurs) sont attentifs à la position de leur entreprise sur le sujet et à sa réputation écologique. Dit autrement : pour être un pôle d’attraction de nouveaux talents, il faut montrer patte verte.

     

    Que dit la loi ?

    En Belgique, toute société a des obligations en matière d’éco-responsabilité. Ce sont les trois régions (wallonne, flamande et bruxelloise) qui déterminent ce qui doit être mis en place. Les obligations tournent principalement autour du tri des déchets, du recyclage, de la collecte sélective, de l’obligation de reprise, des obligations en matière de mobilité, de la gestion des nuisances sonores, de l’état du sol, de la politique de l’eau, sans compter la performance énergétique et la gestion des matériaux (amiante…).

    Parallèlement à ces obligations égales, il y a aussi ce qu’on appelle la RSE, la responsabilité sociétale des entreprises qui est définie comme « un processus permanent d’amélioration dans le cadre duquel les entreprises intègrent de manière volontaire, systématique et cohérente des considérations d’ordre social, environnemental et économique dans la gestion globale de l’entreprise ».

    La RSE repose sur le concept anglo-saxon des 3 « P » : People, Planet, Profit. En clair, dans le cadre de la RSE, l’entreprise s’évaluera, non plus seulement sous l’angle économique (profit), mais également sous l’angle sociétal (people) et environnemental (planet).

    Liens utiles :

    http://rse.wallonie.be/apps/spip/   https://www.bebat.be/fr/blog/obligations-legales-environnementales-belgique

     

    Fiscalité et encouragements

    La Belgique est un pays très créatif, aussi en matière fiscale. Les entreprises (et les collaborateurs) qui souhaitent être éco-responsables ont devant eux un panel de mesures fiscales pour les encourager dans cette démarche. La plus connue est incarnée par les éco-chèques qui permettent d’acheter de services et produits à caractère écologique. A travers l’éco-chèque, le gouvernement propose aux travailleurs un outil concret pour favoriser l’éco-consommation, via leur employeur. Cerise sur le gâteau, l’éco-chèque jouit d’un cadre fiscal intéressant.

    Le remboursement des frais liés à la mobilité douce (abonnements STIB, TEC, De Lijn, SNCB, frais forfaitaires pour l’utilisation du vélo, participation aux frais de co-voiturage, intervention pour les utilisateurs de voitures électriques ou hybrides, budget mobilité…) en sont un autre exemple.

    L’encouragement vers plus d’éco-responsabilité n’est parfois ni financier ni initié par l’état. Google a ainsi décidé depuis 2019 que tous leurs stands sur salons et lors d’événements seraient recyclables. Ainsi, lors de la dernière conférence de l’Union européenne des géosciences, leur stand était ainsi composé de bois issu d'une grange à tabac du Kentucky, de caoutchouc provenant de pneus de vélos d’Amsterdam et du métal récupéré dans d'anciens entrepôts militaires. D’autres sociétés promeuvent des potagers, des balades à vélo le temps de midi ou des sessions d’informations sur les comportements responsables.

     

    Si vous avez une démarche éco-responsable originale, n’hésitez pas à nous le faire savoir à l’adresse openspace-be@edenred.be, nous serons heureux de partager votre expérience avec nos collaborateurs et nos clients !

Inspirations

  • Infographie: être éco-responsable en télétravail

    S’engager à être une entreprise éco-responsable est une bonne chose. Mais, cette démarche n’a de sens que si les salariés s’approprient aussi cette idée. Ce sont en effet eux les premiers à pouvoir changer les choses, à se soutenir et à se motiver les uns les autres. Ce sont encore eux qui peuvent changer l’image de la société.

    Comment les mobiliser ?

    • Par des campagnes d’information (e-mails, conférences…)
    • En les impliquant (groupe de travail, table ronde…)
    • En adoptant une charte éco-responsable

    Une autre manière pour faire adhérer les collaborateurs est de vivre cette éco-responsabilité l’espace de quelques heures ou quelques jours. Les team-buildings éco-responsables gagnaient en popularité avant la pandémie, et auront certainement encore la côte prochainement.

    Il peut s’agir de randonnées, de courses d’orientation ou d’accrobranche. Mais aussi de séjourner à la ferme, de planter des arbres, de fabriquer des terrariums ou encore de créer des jardinets de bureau.

     Découvrez notre infographie mettant en lumière 12 gestes simples à adopter en télétravail. 

  • Eco-chèques : tordons le cou aux idées fausses !

    Vous pensiez que les éco-chèques ne servaient qu’à acheter un nouveau frigo et quelques ampoules ? Eh bien c’est faux !

    Faire appel à un jardinier, acheter une remorque-vélo, s’offrir un séjour à l’hôtel, réparer sa montre… On l’ignore parfois, mais tout cela peut se faire grâce aux éco-chèques. La liste des produits ET services éligibles est longue comme notre bras, et vient d’être élargie en mars dernier ! Quatre nouveaux labels font leur apparition dans la liste. Au menu : du bio, du textile, de la cosmétique et de la pêche durable.
    Consultez la liste ici.

     

Le saviez-vous ?

  • 3,8

    En Belgique, le total des achats de biens et de services éco approchait les 3,8 milliards d’euros en 2018.