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Positivons !

Vous en avez marre ? Au choix : de la pluie, des embouteillages, des réunions zoom, de travailler à distance, de vos enfants, des e-mails qui vous attendent, des factures, de ne pas pouvoir aller au cinéma, de vos amis qui gèrent tellement mieux que vous, de cette ambiance anxiogène, de ne pas pouvoir voyager, de voir toujours les mêmes personnes, de ne pas pouvoir aller au resto, de ne pas pouvoir faire du sport en salle, des décisions politiques, des donneurs de leçons et des virologues ?

Bonne nouvelle, vous n’êtes pas les seuls. Et re-bonne nouvelle, on va se changer les idées avec cette newsletter entièrement positive. Histoire de faire le plein d’énergie juste avant Pâques.

Allez hop, on le boit ce verre à moitié plein et on se détend ! Carpe diem, cueillons l’instant présent, même en ce présent si particulier, et déconnectons un peu.

Bonne lecture à toutes et tous.

Article thématique

  • Positivons !!!!

    Est-il possible d’être et de rester positif en cette période ? La réponse est oui, tout simplement. Ce n’est pas toujours facile, mais en adoptant quelques attitudes, on peut y arriver. Comme prendre le temps d’être vraiment présent, d’être tolérant avec soi-même, de faire des pauses et de déconnecter. Laissez-vous guider à travers cette newsletter vers un peu de soleil et de chaleur…

    « Oui, c’est ok ». Cette phrase est un des mantras de la mindfulness, cette philosophie très à la mode depuis une petite dizaine d’années et qui centre l'individu sur le moment présent. Un autre nom donné à la mindfulness est la pleine conscience, c’est-à-dire prendre conscience de ce qu’on vit dans l’instant. « Oui, c’est ok » d’être triste. Ou d’être fatigué. Ou d’être angoissé. Ou d’avoir moins d’énergie. Ou bien d’être tout cela à la fois.

    La société nous pousse parfois à nous mettre nous-mêmes une pression intenable. Nous devons jongler (et forcément performer) avec nos casquettes de parent, de collaborateur, d’ami, d’investisseur, de mari/femme, etc. tout en étant sportif, en mangeant sainement et en souriant.

    Alors, première bonne nouvelle, « c’est ok » d’être ce que l‘on est au moment où on le ressent. Non seulement, personne n’est parfait, mais tout le monde est plein de failles.

     

    Soyez tolérant avec vous-même

    Un des secrets pour arriver à être dans le moment, c’est d’être tolérant avec soi-même. Et pour cela, il faut adopter une attitude d’acceptation à plusieurs niveaux. Tout d’abord, il est important d’accepter que la vie, notre vie, et même notre personnalité et notre caractère ne sont pas parfaits et ne le seront jamais. D’accepter que nous devons encore apprendre et évoluer.

    En acceptant l’idée de ne pas tout savoir, en reconnaissant notre ignorance sur certains sujets, nous laissons en effet de la place à de nouvelles expériences. Se faire confiance est la troisième étape essentielle de notre chemin. Croire en soi sans excès est, en effet, fondamental pour être tolérant avec soi.

    Enfin, dernière acceptation, accepter que les autres ne sont pas comme nous, et que parfois ils critiquent ce que nous sommes. L’accepter, c’est adopter un autre point de vue sur cette critique et porter un autre regard sur nous-mêmes.

     

    Faites des pauses

    Certains ont plus de mal que d’autres à faire des pauses. Ils ressentent parfois une forme de culpabilité, ou ont l’impression de perdre du temps. Rien n’est plus faux.

    Faire une pause est très bénéfique, car elle permet de mettre notre corps en mouvement (d’autant plus vrai pour les personnes qui travaillent en position assise), de solliciter nos muscles, de quitter l’écran des yeux, d’écouter nos besoins primaires : ai-je faim ? Soif ? Froid ? Suis-je mal assis ? Etc.

    Dans les années 1980, Francesco Cirillo a développé « la technique Pomodoro » (« tomate » en italien, du nom de ce petit minuteur rouge que beaucoup d’entre nous ont connu dans les cuisines de nos parents ou grands-parents). Cette méthode recommande de rester concentré 25 minutes sur une tâche, puis de faire une pause de 5 minutes. Répéter l’opération 4-5 fois et enfin, faire une pause plus longue de 20 minutes. Et en effet, les études ont démontré que s’autoriser une pause augmente la rentabilité de 10%.

    Encouragez vos collaborateurs à prendre des pauses, c'est important. Ils seront en meilleure forme mentale et physique.

    Comment déconnecter ?

    Ça dépend de chacun. Mais de manière générale, il est recommandé d’arrêter totalement ce qu’on fait pour faire autre chose. Et si possible, de plutôt joyeux et sain.

    Et pour s’évader vraiment, quoi de mieux qu’une lecture qui nous emmène ailleurs ? Voici une sélection de quelques livres à lire de toute urgence.

    1.  Consacré dans le monde entier en 2020, Betty de l’Américaine Tiffany MacDaniel est probablement un des plus beaux livres à lire de sa vie. Il raconte l’histoire d’une Indienne aux Etats-Unis dans les années 40. Les critiques ont été unanimes : ce livre est un cadeau.
    2.  Moins récent, mais toujours d’actualité, Mange, prie, aime d’Elizabeth Gilbert. Ou le voyage initiatique d’une jeune trentenaire en quête de sens dans sa vie.
    3.  Certains d’entre nous se souviennent peut-être du film Un jour sans fin (Groundhog Day) avec Bill Murray qui revit la même journée jusqu’à ce qu’il y mette du sens. En littérature, ce mécanisme a été exploité par Ken Grimwood dans Replay.Ou comment répondre avec humour et tendresse à la question suivante : « Et si on pouvait revivre sa vie encore et encore jusqu’à ce qu’elle soit parfaite ? ».
    4.  Enfin, la Suède nous a offert Ikéa et Ibrahimovic mais aussi Jonas Jonasson et son merveilleux Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (The Hundred-Year-Old Man Who Climbed Out the Window and Disappeared). De quoi rire et sourire pendant les pauses.

     

    Et en musique ?

    Pour bouger, déconnecter, ou juste s’évader, monter un peu le volume et lâchez-vous ! Les goûts musicaux sont très différents en fonction des personnes, des moments que nous vivons, des lieux où nous nous trouvons. Et pourtant, en 2020, un neurologue néerlandais du nom de Jacob Jolij (University of Groningen) a étudié les centaines de chansons que des internautes avaient décrites sur son site Internet comme « les rendant heureux ».

    L'analyse des technicités musicales a ensuite fourni au scientifique des données concrètes : les chansons qui comportent de 140 à 150 battements par minute redonnent de l’énergie. Celles qui sont dans une tonalité majeure plutôt qu'une tonalité mineure également.

    Enfin, l’examen des paroles permet de dire que les chansons qui rendent heureux sont des chansons ayant des paroles joyeuses et absurdes ou des paroles qui décrivent des événements heureux et des émotions positives et amusantes. Les fêtes, l'amour, la danse. Jacob Jolij a ensuite proposé la playlist idéale pour être heureux.

    Pour la découvrir sur YouTube, c’est par ici.

    Et sur spotify, c'est ici.

     

    Donner un sens à sa vie

    « On n'est jamais aussi heureux que dans le bonheur qu'on donne. Donner, c'est recevoir. » affirmait souvent l’Abbé Pierre, fondateur de l’association pour sans-abris Emmaüs. Une piste pour rester positif en cette période, c’est de redonner du sens à sa vie en donnant du sens à celle des autres.

    S’impliquer au niveau caritatif (avec des collègues ou seul), développer en interne des projets de solidarité, faire du bénévolat ou, même, simplement faire un don, sont autant de pistes pour apporter un peu de bonheur dans une période où tout pourrait nous pousser au contraire.

     

    En espérant que cet article vous aura donnez la pêche !

Inspirations

  • 5 bonnes raisons de se réjouir

    En Belgique, la gestion de la crise du coronavirus a été laborieuse. Mais nous avons 5 raisons de nous réjouir.

    1.  Premièrement, le vaccin se déploie, de plus en plus de compatriotes sont vaccinés.
    2.  Deuxièmement, nous allons "bientôt" pouvoir revoir nos amis et nos proches. C’est une question de temps.
    3.  Troisièmement, nos lieux préférés de détente vont normalement rouvrir comme les restaurants et les salles de sports d’ici quelques semaines.
    4.  Quatrièmement, nous allons bientôt pouvoir à nouveau rêver de petits voyages. En amoureux, en famille, avec des amis...
    5.  Enfin cinquièmement, contrairement à de nombreux autres pays en Europe, dès le premier confinement, la Belgique a considéré que les livres et les BD étaient des biens essentiels, et donc les bibliothèques et librairies sont toujours restées ouvertes. Pour un pays qui a vu naître Hergé, Bob et Bobette et Simenon, c’était le minimum.
  • Le droit à la déconnexion

    Dans certains pays, il existe ce qu’on appelle « un droit à la déconnexion ». En clair, le droit à la déconnexion est un principe selon lequel « un salarié est en droit de ne pas être connecté aux outils numériques professionnels (téléphone portable, courriels, etc.) en dehors des heures de travail : temps de transport travail-domicile, congés, temps de repos, week-ends, soirées, congés maladie, etc.

    C’est la France qui a été la première à intégrer ce droit dans son droit du travail. En Belgique, certains syndicats réclament ce droit. Les entreprises y sont plutôt opposées. Que dit la loi ? Depuis 2018, elle oblige les entreprises à organiser une concertation sur la déconnexion. « Les partenaires sociaux sont invités à s'accorder sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée avec des accords concrets », mais sans contraintes strictes.

    Source : Moniteur Belge, 30.03.2018

Le saviez-vous ?